I. La ville de Kigoma bientôt le centre de négoce des pierres précieuses du Burundi et de la Tanzanie ? Le souhait a été soumis aujourd’hui par le président tanzanien John Magufuli à son homologue burundais le Général Evariste Ndayishimiye. Les deux hommes se sont retrouvés dans cette ville du Nord-Ouest de la Tanzanie ce samedi, pour une visite visant à renforcer les relations entre leurs Etats.
II. L’ex commandant de la police spéciale de roulage Colonel Prime Niyongabo Alias KOMESHA, a été transféré à la prison centrale de Muramvya dans l’après-midi de ce vendredi. Il était détenu au cachot du quartier général du service national de renseignement, à Bujumbura. Il a été présenté à un juge avant d’être acheminé à la prison. Le Colonel Prime Niyongabo a été limogé ce vendredi de ses fonctions de chef charroi et responsable de la sécurité à une compagnie de téléphonie mobile, ECONET leo. Dans la lettre de résiliation du contrat, la compagnie, une des plus importantes au Burundi, a évoqué « des fautes lourdes ». Le cadre avait été appréhendé en possession d’un véhicule de fonctions pendant le week-end dernier.
III. Personne ne peut souhaiter la voie de la guerre pour trouver des solutions à la crise burundaise. Mais quand un pays est gangrené par des violences et la pauvreté, un groupe de gens peut décider d’y recourir pour un changement. C’est le commentaire de David Gakunzi, écrivain et journaliste burundais. Il s’exprime à la suite des attaques armées revendiquées par le mouvement RED Tabara. David Gakunzi demande au régime en place au Burundi de tout faire pour chercher des solutions politiques négociées avec tous les protagonistes, pour éviter que la situation ne dégénère.
IV. En bref, les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce samedi 334 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
V. L’assemblée nationale du Burundi a adopté le projet de loi de la révision du code du travail. Parmi les articles révisés, les femmes travaillant dans le secteur privé seront désormais payées la moitié de leurs salaires, au cours de leur congé de maternité. Maitre Jeanne d’arc Zaninyana du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi explique que ce nouveau code du travail vient pour violer les droits de la femme, car ce code concerne uniquement les femmes du secteur privé. Pour elle, cette loi adoptée est contraire également à la constitution burundaise.
VI. Dans le mini-magazine ‘’Au cœur de la société’’, nous vous parlons de la justice traditionnelle communément appelée « Intahe yo ku mugina ».