I. Quatre personnes ont accidentellement trouvé la mort dans l’après-midi de ce lundi. Cela s’est passé sur la colline Kivuvu de la commune Kabarore en province de Kayanza. Selon des informations sur place, ces personnes faisaient de l’extraction des minerais. Puis il y a eu un glissement de terrain suite à une forte pluie et les quatre personnes ont été englouties par la terre. Les mêmes sources rapportent que de tels accidents sont fréquents dans cette circonscription. Les lamentations chez les employés dans ces champs de mines se font souvent entendre par le fait qu’ils disent percevoir une rémunération dérisoire, de même qu’ils ne sont affiliés à aucune société d’assurance, alors qu’ils ne cessent de le réclamer par le biais de l’administration. Ces mêmes employés indiquent qu’en cas d’accident, la première conséquence est que les blessés et les familles des disparus sont laissés à eux-mêmes. Ils demandent à l’administration d’exercer une pression sur les présidents des coopératives qui opèrent dans cette zone afin de respecter le code du travail.
II. La commission vérité et réconciliation persiste et signe. Il y a eu bel et bien un génocide commis à l’endroit des Hutus en 1972. C’est la déclaration qui a été faite par le président de cette commission. Pierre Claver Ndayicariye présentait ce lundi son rapport d’activités de la CVR pour les quatre dernières années. Selon lui, l’élément nouveau est que des réfugiés Rwandais qui vivaient au Burundi ont joué un grand rôle dans ce génocide dit des Hutus de 1972.
III. Les propos tenus par le président de la Commission vérité et réconciliation impliquant les réfugiés Rwandais dans ce que la commission appelle génocide des Hutus en 1972 n’ont aucun fondement. C’est la réaction d’Emmanuel Nkurunziza, secrétaire de l’AC Génocide, section Canada. Pour lui, cette commission qui est à la solde du pouvoir travaille pour plaire au gouvernement. En plus, selon lui, parmi les critères qui montrent qu’il y a eu génocide dans un pays, aucun parmi eux ne participe à définir ce qui s’est passé en 1972.
IV. Au lendemain de la rentrée scolaire 2023-2024, le manque de bancs pupitres reste un défi majeur dans plusieurs établissements du pays. Ce manque de pupitres varie entre 150 et 4000 pupitres selon les établissements. Les responsables de ces établissements sont inquiets du sort de ces enfants si la situation ne change pas.
V. Les experts en éducation se disent préoccupés par le manque de bancs pupitres dans différents établissements. Pour eux, cette situation ne favorise pas un bon apprentissage pour les élèves. Pour Eulalie Nibizi, qui suit de près les questions de l’éducation au Burundi, ces écoliers et élèves étudient dans des conditions qui ne leur permettent pas de se concentrer et de bien suivre les cours. Cela contribue aux abandons scolaires.
VI. Le directeur et le directeur administratif financier de l’hôpital de Mpanda en province Bubanza sont accusés de malversation. Les informations de certains employés de cet hôpital dénoncent une allocation d’un montant colossal à la construction d’une salle d’urgence. Car le devis qui ne dépassait pas la somme de 97 millions de francs burundais a été subitement plus que doublé.
VII. Pas de médicaments contre le paludisme au camp des réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie. Des informations sur place indiquent que cette carence s’observe depuis le mois de juillet dernier. La fermeture et le pillage des pharmacies dans ce camp, ont empiré la situation, car en cas de manque de médicaments dans les structures sanitaires, seuls ceux qui ont des moyens pouvaient s’y approvisionner. Les réfugiés demandent au HCR de leur fournir des médicaments contre la malaria. Les enfants et les personnes âgées sont les plus affectés par cette situation.