Edition quotidienne

Journal du 1er août 2023

Publié le 1 août 2023 par Rédaction
I. Il n’est pas encore temps de revoir le système des quotas ethniques au Burundi. Point de vue d’Olivier Nkurunziza, le président du parti UPRONA qui regrette qu’aujourd’hui, ces quotas ne sont plus respectés, car la quasi totalité des organes dirigeants du pays sont occupés par des Hutu. Il trouve néanmoins qu’il faut appliquer ces quotas pour la bonne marche du pays. Olivier Nkurunziza le dit au moment où ce lundi le Sénat burundais entame des consultations visant à supprimer ces quotas ethniques.
II. Même son de cloche du côté d’Agathon Rwasa, président du parti CNL. Pour lui, il faut préserver ces quotas ethniques qui sont sortis des négociations d’Arusha. Selon Agathon Rwasa, ces quotas ethniques ont apporté quelque chose de bon dans la vie du pays.
III. Le travail d’évaluation du système des quotas ethniques dans les institutions ne devrait pas constituer une priorité. C’est ce que fait observer le mouvement d’actions patriotiques MAP Burundi Buhire. Cette organisation trouve que l’urgence aujourd’hui est de résoudre les multiples problèmes qui gangrènent la société burundaise. Le mouvement cite notamment la misère de la population, la  question de sécurité, la question des réfugiés et des prisonniers injustement incarcérés. Le mouvement MAP Burundi Buhire estime que la solution à tous ces problèmes est la réhabilitation de l’accord d’Arusha. Libérat Ntibashirakandi, porte-parole de ce mouvement.
IV. La BRARUDI a procédé ce lundi 1er août à l’augmentation des prix de ses produits. Désormais, la Primus de 72 CL va s’acheter à 2200 franc burundais, l’Amstel blonde de 65 Cl passe à 3000 franc, l’Amstel blonde de 50 cl va s’acheter à 2600 franc burundais, l’Amstel bock de 33 cl coûte désormais 2600 franc, tandis que l’Amstel royale de 50 cl va s’acheter à 3100 franc burundais. La BRARUDI indique que ce changement est motivé par l’augmentation des prix des matières premières. Cette mesure survient après la hausse des prix du sucre, du carburant et du ciment.
V. La hausse des prix des produits de la Brasserie et Limonaderies du Burundi a été prise dans la précipitation, sans considérer la situation économique actuelle des Burundais. Selon certains Burundais qui se sont exprimés au micro de la radio Inzamba, l’Etat devrait cesser la hausse des taxes qu’il impose aux   industriels et aux commerçants, afin que les prix des produits alimentaires de premières nécessités restent stables.
VI. Inquiétude chez les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie. Un sentiment dû aux pressions qu’ils continuent de subir de la part des Burundais chargés de la sécurité à l’intérieur de ce camp, appelés Basungusungu. Ces derniers saccagent les petites marchandises que ces réfugiés burundais étalent au marché. Selon des informations recueillies dans ce camp, les policiers tanzaniens n’interviennent pas. Au contraire, ils envoient des Burundais eux-mêmes pour martyriser leurs concitoyens en leur promettant une réinstallation dans un troisième pays. Ces Basungusungu agissent ainsi dans le but de forcer ces réfugiés burundais à rentrer au pays.

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