I. Le conseil de sécurité des Nations Unies a mis fin au mandat de l’AMISOM ce jeudi 31 mars. Une mission dont le Burundi est le deuxième pays contributeur de troupes avec plus de 4000 hommes, après l’Ouganda qui en avait plus de 6000 hommes. L’AMISOM est remplacée par une mission de transition de l’union africaine ATMIS qui aura pour mission de préparer les forcées armées somaliennes à l’autonomie de gestion de sécurité de leur propre pays.
II. Il est malheureux d’entendre son pays classé parmi les pays les plus pauvres du monde, explique André Nikwigize, expert en économie et vice-président du mouvement MAP-BURUNDI BUHIRE. Selon lui, pour élever son économie, il faut une bonne politique de développement pendant une période déterminée et une meilleure utilisation des ressources publiques. C’est au moment où le président Evariste Ndayishimiye lors d’une croisade de prière des membres du CNDD-FDD a annoncé que le Burundi ne sera plus compté parmi les pays les plus pauvres du monde d’ici deux mille vingt-trois.
III. L’assassinat du Nonce apostolique au Burundi Michael Courtney en 2003 va être objet d’enquête de la commission vérité et réconciliation. Déclaration faite ce mercredi à l’aéroport de Bujumbura par le président de la République Evariste Ndayishimiye, à son retour du Vatican, où il a rencontré le Pape François.
IV. Maitre Vital Nshimirimana dit que les activités de la CVR sont contraires à celle de chercher la vérité sur les crimes commis car il y a d’autres personnalités assassinées mais qui n’ont pas encore connu des enquêtes.
V. L’éducation numérique doit être une des priorités du gouvernement. C’est ce que propose l’association Bafashe bige, qui plaide pour un enseignement de qualité dans les écoles primaires du pays. Denise Kadondo, la coordinatrice de cette association l’a dit ce jeudi en marge de la présentation de ce projet.
VI. Des Burundais demandeurs d’asile au camp de Nduta en Tanzanie ont fait un sit-in devant les bureaux du HCR à Nduta ce jeudi. Depuis le début du mois de mars de cette année, ils demandent asile, mais les services du HCR n’ont pas encore été favorables à leur demande. Ces Burundais avaient été rapatriés de leur gré en 2021. Après 5 mois, ils ont repris le chemin de l’exil parce qu’ils étaient malmenés par des jeunes imbonerakure, les accusant de soutenir les combattants. Le refus d’avoir l’asile est déploré par les défenseurs des droits des réfugiés.