I. Une jeune fille de 13 ans a été sérieusement tabassée et blessée ce mercredi au chef-lieu de la province Ngozi par un homme d’origine arabe. A l’origine, la petite fille a salué ce monsieur en lui disant Bonjour Muzungu. Le coupable est pour le moment dans les mains de la police à Ngozi.
II. Cinquante-quatre (54) maisons de civils, des bâtiments de l’hôpital communal Mpinga-Kayove et plusieurs hectares de champs de bananiers ont été endommagés par un vent violent qui s’est abattu sur les collines de Muganza, Mpinga, Gihinga et Kirehe de la commune Mpinga-Kayove en province Rutana, l’après-midi de ce mercredi. Les familles affectées par ce vent violent sont dans la désolation totale et demandent une assistance en tôles pour couvrir leurs maisons.
III. Plus de 13 tonnes de maïs qui avaient été détournées en commune Tangara dans le stock de maïs de l’Agence Nationale pour la Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, ont été récupérées ce mercredi après une opération de fouille effectuée dans les magasins des commerçants de la localité se trouvant en province Ngozi. Le gouverneur de cette province Emmanuel Ntaconsanze condamne ces cas de détournement. Il demande que des enquêtes y relatives soient menées afin que les personnes impliquées soient poursuivies par la justice.
IV. Le gouvernement de la République démocratique du Congo et le Haut-commissariat pour les réfugiés ont l’obligation de protéger et d’assister les réfugiés burundais conformément aux lois internationales en rapport avec la protection des réfugiés. C’est du moins l’avis du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. C’est au moment où se manifestent ces derniers jours dans le camp de Lusenda, beaucoup de cas de viols de femmes commis par des groupes rebelles Maï Maï et Banyamulenge. Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, indique que le mouvement continuera à élever sa voix pour plaider en faveur de cette catégorie de réfugiés.
V. Dans le camp de Nyarugusu en République unie de Tanzanie, les réfugiés burundais s’insurgent contre le mauvais service sanitaire qu’ils reçoivent. Ils disent que certaines prescriptions médicales ne se rapportent pas aux maladies. Ils dénoncent ce qu’ils appellent une violence verbale qui caractérise certains agents du personnel soignant, ainsi que le retard de transfert des malades dans d’autres hôpitaux. Ils accusent la Croix Rouge, une ONG chargée du service médical de ne pas accomplir correctement sa mission.
VI. Le Burundi a atteint un pas très significatif dans la lutte contre le SIDA. La déclaration est du secrétaire permanent au sein du ministère ayant en charge la lutte contre le SIDA, le docteur Olivier Nijimbere. Il l’a dit ce jeudi à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le SIDA. Il a précisé que 90% des malades vivant avec le VIH-SIDA sont sous traitement. Au Burundi, cette journée mondiale contre le SIDA sera célébrée le 8 décembre à Gitega, la capitale politique du pays.