I. La pénurie du carburant se généralise de plus en plus au Burundi. Ce mardi, la Radio Inzamba a fait un tour d’horizon dans la capitale économique Bujumbura. Sur 5 stations visitées, le constat est qu’il y avait de très longues files d’attente de gens à la recherche du carburant. Cette situation traduit la rareté du produit, alors que le gouvernement vient d’augmenter le prix à la pompe. Les voyageurs, les conducteurs de véhicules et de motocyclettes demandent aux autorités d’apporter des solutions à ce problème qui rend la vie de plus en plus chère.
II. La pénurie du carburant s’explique par la mauvaise organisation du secteur pétrolier. C’est l’analyse de Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques. Il en veut pour preuve le monopole de fait accordé à la société pétrolière Interpetrol. La même Interpetrol qui tranquillise les consommateurs locaux que le carburant sera disponible en mairie de Bujumbura et à l’intérieur du pays à partir de ce mardi.
III. Le gouvernement vient de rendre officiel les nouveaux prix du transport revus à la hausse. Ainsi, le transport en commun dans la ville de Bujumbura a été majoré de 100 francs burundais. Tandis que le billet de la mairie à l’intérieur du pays se voit haussé de 25%.
IV. Nous réclamons la protection des Albinos et la fin de l’impunité des crimes contre cette catégorie de Burundais. Cri du cœur de l’association locale Albinos sans frontières. C’est après l’enlèvement, le meurtre et le démembrement d’un enfant et d’une femme albinos dimanche dernier. Selon Anicet Bangirinama, représentant légal de l’ASF, les albinos devraient par ailleurs être intégrés dans les instances de prises de décision afin de dissuader ceux qui les persécutent.
V. Le Conseil national de la jeunesse fait face à divers défis qui handicapent son fonctionnement. Euraste Nzosaba, président de ce conseil, indique qu’en plus du manque de salaires de son personnel qui n’est pas permanent, le Conseil national de la jeunesse n’a pas de cadre légal qui le régit. Euraste Nzosaba l’a déclaré ce mardi, lors d’une réunion de préparation des élections de nouveaux organes de ce conseil.
VI. La grande majorité des entreprises publiques, para étatiques et privées ne cotisent pas pour leurs employés pour leurs pensions de retraite. C’est ce qu’a révélé ce mardi le Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni. Il présentait le rapport sur la mise en œuvre des reformes de sécurité visant à améliorer la pension de retraite. Alain-Guillaume Bunyoni est parti des cotisations à l’Institut national de sécurité sociale, où plus de soixante pour cent des employeurs pour les deux dernières années n’ont pas cotisé pour leurs employés.