I. Enlèvement de deux réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie. Cela s’est produit aujourd’hui dans la zone 11 selon des sources sur place. Cela porte à 4 le nombre de personnes enlevées en quatre jours dans ce camp.
II. Grogne des réfugiés burundais du même camp de Nyarugusu, suite à une rupture de prise en charge sanitaire. Conséquence, certaines maladies comme la malaria sévissent de plus en plus dans ce camp.
III. Du côté du camp de Nduta, toujours en Tanzanie, les réfugiés indiquent avoir célébré le nouvel an dans l’extrême pauvreté. Les trois marchés à l’intérieur du camp où ils vendaient des vivres et d’autres articles pour pouvoir survivre, ont été détruits dans le but de les forcer à rentrer au Burundi. Ces réfugiés demandent une solution durable à la crise burundaise pour qu’ils puissent rentrer en toute quiétude.
IV. Autre lieu, même constat ou presque. Les habitants de la province de Rumonge éprouvent des difficultés pour célébrer la fête de nouvel an. Cela pour deux raisons majeures : la pauvreté dans les familles et la pénurie des boissons de la Brarudi. Et quand l’on parvient à trouver ces boissons, les prix ont presque doublé.
V. Les 4 reporters du journal Iwacu sont sous la menace d’être condamnés à 15 ans de prison. C’est la peine que le ministère public a requis contre Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ils avaient comparu lundi dernier devant le tribunal de grande instance de Bubanza. Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza en compagnie de leur chauffeur qui a été mis en liberté conditionnelle. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Les journalistes totalisent aujourd’hui 72 jours d’incarcération. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.
VI. Des assassinats et cas de torture qui se comptent par centaines. C’est entre autres tristes statistiques contenues dans le rapport annuel de 2019 de la ligue de défense des droits de l’homme Iteka. Le document établit que les femmes et les tout jeunes n’ont pas été épargnés par les tortionnaires. Andrée Nsabimana, chargée de la communication à la ligue Iteka.
VII. Rester ou ne pas rester membre de la coalition des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale, COSESONA, est un droit de tout enseignant. Propos de Victor Ndabaniwe, le président de cette coalition. Dans un point de presse qu’il a animé ce mardi, il précise que des feuilles ont été apprêtées dans toutes les provinces pour que ceux qui veulent se retirer de la coalition s’inscrivent dessus. C’est au moment où certains enseignants se lamentent d’avoir été intégrés dans la coalition contre leur volonté et qu’une somme de 500frbu est retenue à la source chaque mois. Pour eux, c’est une violation de leur droit.