I. Vingt-et-un nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en fin de semaine dernière par le ministère de la Santé publique. Mais certains observateurs estiment que les à ces chiffres communiqués par le ministère ne sont pas du tout crédibles. Selon les sceptiques, de nombreuses sources indiquent que beaucoup de personnes présentant des symptômes du coronavirus sont décédées sans avoir été testées, ni déclarées.
II. C’est la peur-panique à l’école King’s School de Kinindo, après le décès d’un enseignant au sein de cet établissement scolaire. Ce dernier aurait été victime du Covid-19. Les parents des élèves demandent un dialogue inclusif pour une meilleure solution à ce problème.
III. Nous sommes le 1er juin, et cela fait 27 ans que le parti Frodebu a gagné les premières élections post coloniales. C’était le 1er juin 1993. Pour Pierre Claver Nahimana, président de ce parti, indique que la marche vers la démocratie avance malgré certaines difficultés. Pour lui, le président Ndadaye avait prédit ça depuis longtemps, que la marche vers la démocratie n’est pas un chemin sans obstacles.
IV. Depuis le 30 mai, la Commission nationale électorale a publié sur son site que le candidat du CNDD-FDD Evariste Ndayishimiye a été élu président de la République. Le juriste Janvier Bigirimana considère que cela est une violation évidente du code électoral, qui stipule en son article 77, que le travail de la proclamation officielle des résultats des élections incombe exclusivement à la cour constitutionnelle.
V. Le comportement de certains Burundais, surtouts les proches du parti CNDD-FDD, démontre que la culture burundaise est en décadence. C’est l’analyse de Fréderic Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la république. Il donne exemple de messages audio de certaines personnes contenant des injures graves envers les évêques catholiques du Burundi, qui ont circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Pour lui, si ces personnes qui ont lancé des propos incendiaires ne sont pas punies conformément à la loi, cela démontrerait que le pays subit une évolution négative.
VI. Plus que quatre jours pour que les 4 reporters du journal Iwacu connaissent leur sort. La cour d’appel de Ntahangwa devrait en effet statuer vendredi prochain sur l’appel des journalistes. Ils avaient comparu, accompagnés de leur avocat, devant cette même cour le 6 Mai. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Signalons que ce lundi, ils totalisent 224 jours d’incarcération. Pour rappel, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Ils sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.