Edition quotidienne

Journal du 1er juin 2023

Publié le 1 juin 2023 par Rédaction
I. 19 cas d’assassinats, 2 cas d’enlèvements, 14 cas de détentions arbitraires sont les cas de violations des droits de l’homme inventoriés par l’action des chrétiens contre la torture ACAT Burundi, pour le mois de mai de cette année 2023. Pour les auteurs de ces crimes, cette organisation pointe du doigt certains administratifs et les jeunes Imbonerakure. Anitha Gateretse, elle est la coordinatrice des activités de l’organisation ACAT Burundi.
II. Les Burundais doivent se lever pour restaurer la démocratie fondée sur la tolérance politique, comme l’explique Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Front pour la démocratie au Burundi, FRODEBU. Il le dit au moment où ce 1er Juin 2023, le parti FRODEBU célèbre le 30ème anniversaire de la victoire aux élections de 1993, synonyme du triomphe de la démocratie au Burundi. Léonce Ngendakumana invite les dirigeants actuels à se conformer à ce modèle démocratique, tout en évitant l’intolérance politique et les intimidations à l’endroit des partis politiques de l’opposition.
III. La décision récemment annoncée par la gouverneure de la province Makamba, de saisir les terrains qui n’auront pas été mis en valeur d’ici le mois de septembre, viole le code foncier et la constitution du Burundi. C’est la lecture faite par Maitre Dieudonné Bashirahishize. Il rappelle que selon la constitution, l’Etat ne peut en aucune manière exproprier un citoyen de sa terre sans lui avoir versé une indemnité en cas d’usage pour une utilité publique.
IV. Ce 1er Juin 2023, le monde entier célèbre la journée mondiale dédiée aux parents. Le mouvement INAMAHORO, femmes et filles pour la paix et la sécurité constate qu’au Burundi la journée arrive au moment où les parents ne jouent plus convenablement leur rôle dans l’éducation de leurs enfants. La présidente de ce mouvement Marie Louise Baricako dit que les ménages sont aujourd’hui caractérisés par des conflits multiformes et pour plusieurs raisons, et que ce sont les enfants qui en deviennent victimes. Elle demande aux parents de se ressaisir.
V. Les réfugiés burundais qui ont été dernièrement chassés des provinces malawites pour rejoindre le camp de réfugiés de Dzaleka,  demandent le statut de réfugiés qui leur permettra d’aller vendre les biens qu’ils ont laissés dans les provinces. Ils ont été emprisonnés dans différents cachots, avant d’être conduits à la prison centrale de Mahula. Actuellement, ces réfugiés sont au camp de Dzaleka où ils vivent dans des conditions déplorables. La rédaction de la Radio Inzamba Agateka Kawe, n’a pas pu joindre par téléphone Innocent Magambe, représentant des réfugiés au Malawi pour plus d’éclaircissements.

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