I. Le gouvernement du Burundi n’est pas satisfait du niveau de réchauffement diplomatique avec son voisin, le Rwanda. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, lors d’une conférence de presse de ce Jeudi. Ses propos viennent contredire la déclaration du 1er juillet dernier du président de la république, Evariste Ndayishimiye, qui avait pourtant annoncé que le Burundi et le Rwanda venaient de tourner la page.
II. Le personnel de l’office national des Télécommunications ne devrait rien espérer de la part du gouvernement. Le 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni a été on ne peut plus clair au sujet des arriérés de salaires. Le gouvernement refuse de financer ces arriérés. Alain Guillaume Bunyoni a précisé que l’Onatel a tout pour s’autosuffir et verser les dividendes dans les caisses de l’Etat. Par contre, il a dit que des mesures qui s’imposent pourront être prises à leur encontre si le personnel opte pour mener un mouvement. Ce personnel de l’Onatel rejette toute responsabilité dans la faillite de l’entreprise et demande plutôt qu’il soit rétabli dans leur droit afin d’avoir les salaires de 4 mois d’arriérés.
III. Le parti CNL a été empêché d’ériger un bâtiment qui servira de permanence sur la colline Gaharo en commune Shombo de la province Karusi au centre du pays. Selon des sources sur place, les briques destinées à construire la permanence de ce parti de l’opposition ont été endommagées par des militants du parti CNDD-FDD. Cela s’est passé le matin de ce vendredi vers 2 heures du matin. Des militants du CNL à Shombo dénoncent une intolérance politique.
IV. Aimé Magera, un des représentants du parti CNL en Europe, dénonce ce qu’il qualifie de harcèlement. Il rappelle que ces persécutions datent de très longtemps. Aimé Magera demande toutefois aux militants du parti CNL de se retenir et de ne pas céder à la provocation.
V. La campagne Ndondeza du forum pour la conscience et le développement FOCODE, demande au service national de renseignement de montrer où sont les quatre personnes arrêtées en Mairie de Bujumbura, il y a de cela trois semaines. Au moment où on signale des cas de personnes enlevées et tuées par ce service de sécurité, les proches de ces personnes sont désespérés. Ils ont besoin de connaitre leurs lieux de détention. Pacifique Ninanahazwe, initiateur de la campagne Ndondeza.
VI. La population du chef-lieu de la province Muyinga et des environs est aujourd’hui gagnée par la peur due à la pandémie du Covid-19. La situation a été explosive les deux dernières semaines dans le district sanitaire de Muyinga composé des communes Muyinga, Buhinyuza et Mwakiro, selon des informations émanant de quelques familles et confirmées par des gens qui travaillent à l’hôpital de Muyinga.
VII. A Makamba, c’est la grogne chez les propriétaires des stands au marché du chef-lieu de cette commune du sud du pays. Ils sont contre la décision de revoir à la hausse les prix de location de ces stands. Ils demandent à l’administration communale de suspendre cette décision.