I. Reprise ce vendredi du procès Melchior Ndadaye à la cour suprême en itinérance à Gitega. Les avocats de la défense, qu’ils soient au Burundi ou à l’étranger, n’ont pas été entendus par la cour. Selon maitre Vital Nshimirimana, avocat, on n’a pas besoin de chercher si la procédure pénale a été respectée. Vital Nshimirimana estime que c’est un procès politique.
II. Cet homme de droit trouve que c’est un procès à caractère propagandiste, qui ne vise que certaines anciennes hautes personnalités du pays, y compris l’ancien Président Pierre Buyoya.
III. Le parti CNL est mécontent. Il dit être au courant d’une préparation d’un montage qui le vise, concocté par les responsables du pays et du parti au pouvoir. Selon le parti CNL, le montage viserait à faire croire que le parti CNL a une rébellion. Un prétexte pour persécuter ses dirigeants, surtout son président Agathon Rwasa, afin de disqualifier ce parti dans les élections de 2020. Aimé Magera, un des responsables de ce parti, déplore que le CNDD-FDD cherche toujours à écarter d’autres formations politiques dans la course au pouvoir.
IV. L’isolement du Burundi sur la scène internationale a des conséquences sur la vie de la population et de tout le pays en général. C’est du moins le contenu d’une étude commanditée par l’association Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture ACAT-BURUNDI. De nouvelles stratégies de communication dans la période post-électorale ont été au centre du débat lors de la présentation de cette étude.
V. Cinq maisons ont été détruites dans la nuit de ce jeudi dans la zone Buterere, en Mairie de Bujumbura suite aux pluies diluviennes. Celles-ci sont aussi à l’origine des débordements de la Rivière Kinyankonge qui a causé de nombreux dégâts matériels. Pluies diluviennes aussi dans la Commune Buganda de la province de Cibitoke où plus de 700 hectares de champ ont été emportés par la rivière Kagunuzi qui a débordé.
VI. Au moins quatre boutiques appartenant à des réfugiés burundais ont été pillées lors des manifestations de lundi et mardi dernier à Gasungu à Lilongwe au Malawi. Tout est parti de la mort d’un enfant malawite qui avait été mordu par le chien d’un Burundais. Des habitants de cette localité se sont par la suite livrés au pillage des boutiques. Témoignage d’un burundais basé au Malawi.