I. Le chef de la colline Bukeye en commune Nyanza-Lac de la province Makamba et deux autres personnes ont été arrêtées par la police ce dimanche. Ils sont accusés d’avoir tué vendredi dernier un habitant de la localité qu’ils accusaient d’avoir volé de l’argent à la population, en utilisant une balance truquée pour peser des quantités de maïs.
II. Grogne chez certains militaires burundais. Ils disent qu’ils viennent de passer bientôt deux semaines sans être nourris en quantité suffisante, que le commandement ne leur donne que du riz, ce qui ne leur permet pas de bien vaquer à leurs activités comme ils disent.
III. Les commerçants qui ont été transférés vers le nouveau marché de Cibari dans la commune de Muyinga se lamentent. Ils disent qu’il n’y a ni eau ni latrines. Ils demandent que ce marché soit d’abord bien aménagé avant d’y mener des activités commerciales.
IV. Les passeports qui étaient en manque depuis quelques temps vont bientôt être disponibles au service des Migrations comme vient de l’annoncer le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. Martin Ninteretse a précisé qu’environ 50.000 passeports seront disponibles au cours de cette semaine et qu’il est même prévu une commande supplémentaire de plus de 200.000 passeports afin d’éviter des pénuries.
V. Neuf jeunes filles réfugiées burundaises du camp de Nduta en Tanzanie font des travaux forcés dans le bureau de l’administrateur du camp, depuis plus d’une semaine. Cette autorité du camp leur a donné comme punition de balayer son bureau pendant tout un mois pour avoir dépassé de 200 m, sans autorisation, le périmètre du camp. Les parents demandent que leurs enfants soient libérés de ces tâches. Ils trouvent que cela risque de perturber leurs études.
VI. Le mauvais traitement que subissent ces enfants préoccupe la Coalition burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme, CBDDH. La présidente de cette organisation Eulalie Nibizi, dit que ce que fait la Tanzanie aux réfugiés dépasse l’entendement humain. Elle demande aux responsables du camp de laisser ces jeunes filles aller suivre leurs études.