I. « Espoir hors de chez toi », c’est le thème de la Journée internationale du réfugié célébrée ce 20 juin. Marguerite Barankitse, représentante légale de la Maison Shalom au Rwanda, interpelle les réfugiés burundais, partout où ils se trouvent. Pour elle, ils peuvent être des opportunités pour les pays qui les hébergent en se prenant en charge, en travaillant dignement, pour sauver leur honneur.
II. Cette journée vient à point nommé pour les réfugiés burundais vivant au camp de Lusenda en République Démocratique du Congo. Selon eux, elle a été une bonne occasion de présenter leurs doléances auprès des autorités de ce camp et des représentants des organisations d’aide humanitaire. Olivier Iranzi Ntumangende est le représentant des réfugiés burundais dans ce camp de Lusenda.
III. Cette journée arrive au moment où certains réfugiés vivant dans la région des Grands-lacs vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Ceux qui ne sont pas tués sont persécutés. Selon la Coalition burundaise pour la défense des droits de l’homme et des réfugiés vivant dans les camps, les cas les plus parlant sont ceux des réfugiés vivant en Tanzanie qui ont vu leurs champs de cultures et leurs commerces détruits à maintes reprises, et interdits de faire des activités génératrices de revenus. Vyizigiro Jean Bosco est chargé de la communication au sein de la CBDH-VICAR.
IV. Plus de 200 milles réfugiés burundais ont été rapatriés depuis 2017 jusqu’en mai cette année. Déclaration faite par l’assistant du ministre de l’Intérieur, Célestin Bonansize, à l’occasion de la journée internationale du refugié. Il affirme qu’au Burundi, les réfugiés ont bénéficié d’une grande place dans le système sanitaire et éducatif pour promouvoir une bonne intégration dans la société.
V. Ils craignent de mourir de faim. Il s’agit des détenus des établissements pénitentiaires du Burundi qui viennent de passer plus de deux semaines sans recevoir du haricot. Ils demandent à la direction pénitentiaire de leur fournir cet aliment de base avant qu’il ne soit trop tard. Selon les prisonniers, le haricot est d’autant plus important que la farine de maïs est nocive, du fait des mauvaises conditions de conservation.
VI. Ces carences répétitives des denrées alimentaires au sein des prisons du Burundi préoccupent l’organisation ACAT-Burundi qui œuvre pour le respect des droits de la personne humaine. Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du département juridique au sein de l’ACAT-Burundi, regrette que les autorités pénitentiaires restent indifférentes face à ce grave problème. Il recommande au gouvernement burundais et en particulier à la ministre de la justice de trouver une solution durable à cette situation.
VII. Il s’observe un manque criant de denrées alimentaires dans les marchés de Rumonge, particulièrement les céréales. Les commerçants grossistes expliquent que ce manque est lié à l’interdiction du gouvernement d’acheter ces produits dans des provinces voisines. Pour les habitants, si rien n’est fait, il y a risque de famine dans toute la province de Rumonge.
VIII. Bonne nouvelle avec la victoire de l’équipe nationale de football qui vient de s’imposer face à la Namibie par un score de 3 buts à 2. La rencontre s’est déroulée cet après-midi au stade Benjamin William Mkapa à Dar es Salaam en Tanzanie. Les Intamba mu Rugamba ont encore un seul match à jouer contre le Cameroun, pour pouvoir se qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu en janvier 2024.