Le secteur de la justice a connu une nette amélioration, car aujourd’hui, aucun crime ne reste impuni, et il va s’améliorer encore davantage. C’est ce qu’a affirmé le président Evariste Ndayishimiye dans son discours à la Nation, à l’occasion de ses 4 ans au pouvoir. Il était en train d’énumérier ses réalisations dans ce domaine, assurant que différentes mesures ont été prises pour le bien des justiciables.
Le parti Fraternité des Patriotes Ineza estime que le pouvoir de 4 ans d’Evariste Ndayishimiye n’a rien apporté durant cette période, car le parti CNDD-FDD n’ a jamais exposé des programmes clairs visant l’intérêt general de la population. Francis Rohero, président de ce parti, explique que le pouvoir de 4 ans s’est plutôt caracterisé par la vie chère, la hausse des prix des produits de premieres necessité et la penurie de certains produits essentiels. Pour lui, les acteurs politiques souhaitant prendre le pouvoir devraient savoir exposer des réponses claires aux problemes auquels les Burundais font face.
Début ce jeudi d’une croisade de trois jours d’action de grâce de la famille présidentielle pour les quatres années au pouvoir. Cette croisade qui se déroule en commune Nyabihanga dans la province Mwaro a coûte trois cent millions de francs burundais. La population de cette province, les commerçants, les fonctionnaires et des natifs de Mwaro et d’autres personnalités ont été tous obligés de contribuer pour la mobilisation de ces fonds .
La mobilisation pour la contribution financière forcée pour l’organisation de cette croisade est qualifiée de vol et de détournement de fonds de la population qui vit dans une misère sans nom. C’est la réaction de jean Nduwimana, porte-parole de l’OLUCOME qui demande que l’organisation de ces croisades soit restructurée afin de cesser de sucer la population déjà appauvrie.
Le 20 juin c’est la journée mondiale du réfugié. Dans sa déclaration, la représentante du HCR au Burundi Brigitte Mukanga Eno a appelé tout un chacun à poser des gestes de solidarité en faveur des réfugiés, et les aider à mener une vie décente en attendant leur retour volontaire dans leurs pays d’origine.
La Journée internationale du réfugié arrive au moment où les réfugiés burundais qui sont au Rwanda disent qu’en général la situation est bonne. Ils disent qu’ils sont sécurisés, cohabitent bien avec leurs camarades venus de différents pays jusqu’à contracter des mariages mixtes. C’est le cas de ceux du camp de Mahama. Mais ceux-ci demandent au HCR de cesser de les classer par catégories dans la distribution des aides, afin que tout le monde puisse en bénéficier.
Pour terminer, les réfugiés burundais vivent dans des conditions difficiles dans les pays de la région surtout en Tanzanie où ils sont régulièrement persécutés et forcés de rentrer au pays. C’est ce que constate la Coalition burundaise pour la défense des droits des réfugiés vivant dans les camps. La CBDH- VICAR appelle le HCR et la communauté internationale à tout faire pour que les refugiés soient traités dignement dans le strict respect de la loi en la matière.
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