Vous suivez la radio inzamba agateka kawe merci pour votre fidélité, voici les titres de l’actualité de ce jeudi 20 mars 2025.

• Une maladie très contagieuse non encore connue menace les enfants dans la commune Mpanda de la province Bubanza, la population appelle les autorités sanitaires à la vigilance.
• Pénurie du charbon dans la mairie de Bujumbura, les prix montent de façon exponentielle et la population se lamente.
• En fin le Burundi se voit classé parmi les derniers pays d’Afrique en matière de la liberté économique , l’ONG locale PARCEM plaide pour la levée de toutes barrières pour booster l’économie du Burundi.

Voilà pour le sommaire.

Parlons criminalité pour commencer ce journal un enfant de 5 ans de la colline de Masama de la  commune Marangara dans la province de Ngozi, a été tué à la machette dans la nuit de ce mercredi à jeudi. Des sources sur place nous disent que l’incident a été déclenché par une dispute survenue dans la soirée entre le père de l’enfant et un voisin. Après ce dernier s’est rendu au domicile du père et a attaqué son enfant à la machette le tuant sur le champ avant de prendre la fuite. Le suspect a été arrêté par les forces de l’ordre et fait actuellement l’objet d’une enquête.  Les voisins de la famille de la victime sont mécontents et menacent de se venger. Le suspect était déjà mal connu dans la communauté en raison de son comportement violent et de ses mauvaises habitudes.

Dans la province de Bubanza  une maladie non encore identifiée menace les enfants de la commune Mpanda et fait peur à la population. La maladie se manifeste d’abord par des boutons au visage , et  quelques jours après c’est tout le corps qui est attaqué. Les informations sur place indiquent que cette maladie est très contagieuse et les habitants demandent aux autorités sanitaires d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard.  Plus de détails avec Alexis Kubwimana.

De Bubanza cap sur la mairie de Bujumbura ou il s’observe aujourd’hui une pénurie du charbon. Les prix de ce produit montent de façon exponentielle. Un demi sac de charbon s’achète entre 7500 et 8000 Francs. La population urbaine demande à l’autorité compétente à suivre de près cette question. Jean Baptiste Bireha nous en dit plus.

Restons dans le domaine de l’économie pour vous dire justement que la liberté économique est loin d’être une réalité au Burundi car le gouvernement prend toujours des mesures qui entravent cette liberté. C’est le constat fait par l’ONG locale PARCEM sur le dernier rapport qui classe le Burundi parmi les derniers pays d’Afrique en matière de la liberté économique. Faustin Ndikumana directeur national de la PARCEM, indique que les mesures barrières compliques les choses sont énormes au Burundi dans ce domaine. Ecoutez

Cet expert en économie estime qu’on devrait organiser les états généraux sur la liberté économique pour mettre en place une bonne politique visant à enlever ces barrières qui empêche l’économie burundaise de se développer. Encore une fois Faustin Ndikumana

Dans la suite de ce journal le budget général de l’Etat exercice 2026 tiendra compte de la nouvelle politique salariale pour les fonctionnaires spéciaux de l’Etat. L’annonce a été faite hier à la télévision nationale par le ministre de la fonction publique Vénuste Muyabaga. Il a dit qu’une commission est à l’œuvre pour étudier tous les contours de la question et que l’objectif visé, est d’améliorer les conditions de tous les fonctionnaires pour l’atteinte de la vision de l’Etat 2040-2060. Le ministre Vénuste Muyabaga.

Dernier dossier de ce journal la coalition des défenseurs des droits de l’homme des burundais vivant dans les camps des réfugiés CDH-VICAR se dit choqué par la recrudescence de la criminalité dans le camp de Nduta en Tanzanie. Elle fait allusion à un certain Remy Ndayikeza dont le corps sans a été retrouvé avant-hier après plus d’une semaine de sa disparition. La CDH-VICAR demande aux instances habilitées à faire des enquêtes minutieuses pour mettre la main à ceux qui ont commis ce crime, et de mettre en place des mécanismes pour la protection des réfugiés de ce camp. On écoute Jean Bosco Vyizigiro porte-parole de la coalition CDH-VICAR.

Voilà c’était Jean Bosco Vyizigiro porte-parole de la coalition CDH-VICAR et c’est par la que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et a l a prochaine.