I. Le cadavre d’un homme a été découvert ce mercredi sur la jonction des routes Mubarazi et Siguvyaye, dans le quartier de Mutanga-Sud, commune Mukaza, en mairie de Bujumbura. Le corps de cet homme était pendu sur un arbre. Cette personne a été signalée par des enfants qui se rendaient à l’école. Elle aurait été tuée ailleurs et le cadavre amené à cet endroit, selon les témoignages sur place. Deux suspects auraient déjà été arrêtés pour enquêtes.
II. C’est l’angoisse chez les familles dont les leurs sont incarcérés au cachot du commissariat de la police de Rumonge. La surpopulation carcérale est à la base de cet état d’esprit. Ce cachot prévu pour ne recueillir que 30 personnes, abrite aujourd’hui plus de 100 détenus, ils doivent par exemple se relayer pour pouvoir dormir.
III. De son côté, l’association chrétienne pour l’abolition de la torture explique le surnombre des détenus dans les prisons par des pots de vin donnés aux policiers pour emprisonner illégalement des personnes. Jean-Claude Ntiburumusi, chargé des questions juridiques à l’ACAT Burundi, indique que même le gouvernement burundais n’est plus capable de nourrir les détenus suite à la surpopulation. Il exhorte le ministre de la Justice à prendre des dispositions nécessaires pour désengorger les prisons.
IV. Le recrutement des enseignants au niveau des communes résoudra le problème de manque des enseignants et facilitera leur redéploiement dans les localités dans lesquelles les enseignants accusent un manque criant. Alain Guillaume Bunyoni l’a annoncé lors de la présentation de l’action gouvernementale durant le semestre écoulé. Les parlementaires ont voulu aussi savoir la réponse réservée à la problématique des bancs pupitres qui se fait remarquer.
V. La vaccination est le moyen le plus fort pour combattre la Covid-19. Ce sont les propos du Dr Jean Minani, ancien ministre de la Santé au Burundi. Il le dit en réaction au discours du 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui minimise l’importance du vaccin contre cette pandémie. Ce médecin appelle toutes les autorités burundaises à sensibiliser plutôt la population pour qu’elle réponde massivement à cette vaccination.
VI. Il faut l’interpréter comme une pure et simple interdiction de commémorer les victimes des massacres de Kw’Ibubu à Kibimba. C’est l’avis de Charles Mukasi, ancien président du parti Uprona. Analysant la décision du ministre de l’Intérieur d’empêcher l’association AC-Génocide de commémorer publiquement, il indique que la raison de prévention du Covid-19 avancée par le pouvoir n’est qu’un prétexte. A signaler que ce rendez-vous est prévu ce jeudi 21 octobre 2021. Le ministre de l’intérieur a réduit à 10 le nombre de participants à cette 28e commémoration. Près d’une centaine jeunes élèves Tutsi y ont été sauvagement tués, à la suite de l’assassinat du président Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993.
VII. L’ONG African Initiatives for Relief and Development AIRD qui intervient dans le rapatriement des réfugiés, serait sous les ordres du parti CNDD-FDD. Le gardiennage est assuré par des jeunes Imbonerakure en remplacement des agents de la compagnie PSG. Une situation qui ne tranquillise pas les rapatriés dont la plupart avaient fui les exactions de ces mêmes Imbonerakure.
VIII. Au chapitre de l’élevage au nord du pays dans la province de Ngozi, il s’observe un manque de pâturage pour le bétail. Selon des sources concordantes, cette situation a même causé des disputes entre bergers. Ils pointent du doigt l’administrateur communal qui, selon eux, ne respecte pas la mesure de stabulation mise en place par l’Etat.