Merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, voici les titres de l’actualité de ce vendredi 20 septembre.

• Le président Evariste Ndayishimiye devrait cesser de se lamenter chaque fois ou alors présenter sa démission pour incapacité de diriger le pays, réaction de Frederic Bamviginyumvira aux critiques formulées hier par le président. Ndayishimiye a la gestion de la SOSUMO.
• Et puis l’organisation SOS TORTURE BURUNDI et le centre canadien Raoul Wallenberg se disent préoccupés par la gravité de violation des droits de l’homme au Burundi , on en parle dans ce journal.
• Enfin c’est la grogne chez les conducteurs des bus de transport des provinces du Sud du pays, ils ont suspendu le travail de peur de travailler à perte.

Voilà pour le sommaire, bienvenue à toutes et à tous.

Bienvenue encore une fois dans ce journal , beaucoup de peines ont été infligées à deux personnes qui participaient au recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage dans les communes de Butaganzwa et Gatara de la province de Kayanza. C’était dans l’après-midi de ce jeudi lors des procès de flagrance . Éric Habarugira, agent recenseur sur la colline Ninga, en commune Butaganzwa, a été condamné à six mois de servitude pénale et au versement d’une amende de 500 000 francs burundais. Quant à Fabiola Niyonkuru, elle devra payer une amende de 500 000 francs burundais. De plus ils devront tous les deux verser 2 millions de francs burundais en guise d’indemnités liées aux démarches relatives à ce procès. Ces condamnations ont été prononcées après qu’ils se sont rendus coupables d’avoir falsifié les données statistiques collectées au cours de leurs missions de recensement.

Dans la suite de ce journal c’est honteux de voir un chef d’Etat qui continue à se lamenter au lieu de prendre des décisions en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi. C’est ce que pense Frederic Bamvuginyumvira président de la coalition de l’opposition politique CFOR ARUSHA, il fait ainsi allusion aux lamentations du président Evariste Ndayishimiye qui dénonçait hier a Cankuzo la gestion de la SOSUMO. Pour Frederic Bamvuginyumvira, le président Ndayishimiye devrait démissionner parce qu’incapable d’assumer sa mission. Frederic Bamvuginyumvira.

Frederic Bamvuginyumvira fustige également l’idée du président Ndayishimiye de mettre dans les mains des prives une entreprise comme la SOSUMO.

La mesure de libéralisation du commerce du sucre aurait la conséquence immédiate de hausse du prix de ce produit. C’est l’analyse de l’ONG Locale PARCEM. Faustin Ndikumana directeur national de cette ONG s’inquiète par ailleurs de la capacité des responsables actuels de la SOSUMO à gérer cette entreprise. Suivez

Faustin Ndikumana propose une analyse technique du cout de la production de la SOSUMO, il trouve impassable comment le cout de vente peut passer du simple au double. Il demande au gouvernement de mettre en place une équipe technique mixte composée des cadres de l’Etat et les opérateurs dans le secteur pour trouver une solution durable. Encore une fois Faustin Ndikumana.

La communauté internationale est appelée à garder un œil vigilant sur le Burundi car la situation des droits de l’homme reste alarmante. Cela transparait dans une lettre ouverte que les organisations Sos Torture Burundi et le centre canadien Raoul Wallenberg ont sorti ce 18 septembre. Judith Abitan directrice exécutive au sein de ce centre explique que depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes n’ont pas cessé d’être menacés. Elle demande à la communauté internationale de suivre de près la situation du Burundi et de mettre fins aux violations graves. Ecoutez

Et puis les véhicules de type Coaster qui font le transport en commun sont devenus rares dans les provinces de Rumonge, Makamba et Bururi. Les chauffeurs ont suspendu le travail de peur de travailler à perte s’ils appliquent les prix officiels qu’ils jugent dérisoires. Les victimes sont les passagers qui ratent leurs voyages. Ils demandent au gouvernement et aux associations de chauffeurs de s’entendre pour la fixation des prix consensuels. Audace Nimbona

Et pour clore ce journal le Professeur Venant Bamboneyeho n’est plus, il s’est éteint hier à l’âge de 76 ans. Professeur d’université, il a ensuite servi l’État en tant que secrétaire général du gouvernement. Son parcours l’a mené à la tête de l’Université du Burundi, où il a exercé les fonctions de recteur. Durant ses dernières années, il s’est consacré à la défense des droits humains et à la lutte contre le génocide. Il a présidé la Ligue des Droits de l’Homme Sonera, avant de diriger l’Association de Lutte contre le Génocide, AC-Génocide Cirimoso. Il occupait le rôle de président d’honneur de cette dernière organisation. Pour Emmanuel Nkurunziza, secrétaire de l’AC-Génocide section Canada, qui l’a côtoyé, c’est une perte énorme pour le pays. Il garde de lui une personne sage, bienveillante et déterminée à endiguer les divisions ethniques. Suivez.

La radio Inzamba Agateka Kawe adresse ses condoléances à sa famille biologique et a ses compagnons de lutte au sein de la société civile burundaise. Et c’est par cette page nécrologique que s’acheve ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et a la prochaine.