Merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans ce journal dont voici d’abord les principales articulations.
- La commission nationale indépendante des droits de l’homme fait libérer plus de 70 personnes détenues dans les différents cachots de la mairie de Bujumbura, l’association des jeunes pour la non-violence active AJINA lui demande de faire autant dans toutes les prisons du pays.
- Entre temps l’AMNESTY INTERNATIONAL fait un constat amer, les actes d’intimidations et harcèlement contre les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les opposants politiques n’ont pas cessé depuis qu’Evariste Ndayishimiye est au pouvoir, on en parle dans ce journal.
- Dans ce journal également une vingtaine d’organisations de la société civile burundaise s’insurge contre le comportement du gouvernement tanzanien qui continue a forcer les réfugiés burundais a rentrer , elles lancent un cri d’alarme.
Voilà pour le sommaire.
Le corps sans vie d’une femme âgée de 83 ans connue sous le nom d’Angèle Hatungimana et vivant sur la colline Bwica dans la commune et province Muyinga, a été découvert ce mercredi matin dans sa maison. Des sources administratives disent que la vieille femme aurait été étranglée par des criminels non encore identifiés qui cherchaient le montant de 600 000 francs, que la victime avait reçu en vendant une partie de sa propriété foncière. Les mêmes sources ajoutent que la victime vivait seule dans sa maison. La police dit avoir entamé les enquêtes pour identifier les auteurs du crime.
Dans le domaine des droits de l’homme les actes d’intimidation et de harcèlement, les arrestations, les mises en détention et les procès inéquitables visant les défenseurs des droits humains, des journalistes et des membres de l’opposition n’ont pas diminué depuis les quatre ans que le président Evariste Ndayishimiye vient de passer au pouvoir. C’est le constat dressé par l’organisation internationale Amnesty International dans un document de recherche publié ce mercredi. Selon Rachel Nicholson, chercheuse au sein de cette organisation pour la section Afrique de l’Est, malgré les bonnes promesses du président de la République, les défenseurs des droits humains continuent d’être poursuivis en raison de leur travail. Suivez.
Et à la suite d’un reportage de la radio Inzamba sur les mauvaises conditions dans lesquelles sont incarcérés des gens au cachot de la SOGEMAC, l’ancien marché central de Bujumbura, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme s’est rendue sur place ce mardi. Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH reconnaît que le cachot doit être réaménagé pour accueillir les détenus dans la dignité. Suivez-le.
La CNIDH en a profité pour visiter d’autres cachots de la mairie de Bujumbura. La commission affirme qu’au cours de cette journée, elle a fait libérer 78 personnes. Selon Sixte Vigny Nimuraba, toutes les personnes libérées avaient commis des délits mineurs qui ne méritaient pas qu’elles soient emprisonnées. Il précise qu’il a discuté avec les responsables des structures abritant ces cachots sur la nécessité de trouver des solutions pour que ces catégories personnes ne soient plus objets d’arrestations tous azimuts. On l’écoute encore une fois.
L’association des jeunes pour la non-violence active AJNA salue cet acte de la CNIDH qui s’inscrit dans le cadre désengorgement des cachots. Jean Nduwimana président de cette association demande que cette campagne se poursuive dans d’autres maisons carcérales du pays, qui comptent selon lui plusieurs cas d’injustice et de détention arbitraire. Il appelle la CNIDH à remplir pleinement sa mission de protection et de promotion des droits de l’homme. Suivez.
L’actualité de ce mercredi c’est également cette grogne chez les femmes vendeuses des fruits au marché central de Makamba. Elles craignent d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène suite au manque de latrines qui s’observe dans ce marché. Les clients qui viennent faire les achats dans ce marché se soulagent dans le dépotoir des ordures non du point de vente de ces fruits. Ces femmes demandent d’être délocalisées vers un autre endroit proche de ce marché. Les responsables du marché disent que ces femmes avaient été envoyées dans un autre endroit et qu’elles ont de s’y rendre. Plus de détails avec Janvier Habarugira.
Et pour clore ce journal 19 Organisations de la société civile Burundaise viennent de publier un mémorandum pour mobiliser les parties prenantes dans l’objectif de stopper le processus de rapatriement forcé des réfugiés burundais en Tanzanie. Ces organisations demandent à la Tanzanie qui héberge ces réfugiés burundais d’arrêter toute action susceptible de pousser ces réfugiés à rentrer par la force au Burundi. Ces organisations demandent également au HCR d’accomplir sa mission de garantir les droits des réfugiés. Suivez Eulalie Nibizi, secrétaire exécutif de la coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme, l’une des organisations signataires de ce mémorandum…
Voilà c’est la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, excellente soirée a toutes et a tous, au revoir.