Edition quotidienne

Journal du 21 jan 2020

Publié le 21 janvier 2020 par Rédaction

I. Une peur panique gagne les habitants de la commune BUKIRASAZI, de la province de GITEGA. C’est après une marche manifestation faite dans l’après-midi de vendredi, par les membres du parti CNDD FDD. Selon ces habitants, les responsables du parti CNL ont été intimidés.

II. C’est une honte à la nation que des gens s’adonnent à la destruction des champs de cultures, pour la seule raison qu’ils appartiennent aux membres des partis politiques de l’opposition. C’est l’avis de Charles Mukasi, un politicien burundais qui fut à la tête du parti UPRONA. Il le dit au moment où ce dimanche, dans la province Kirundo, des gens ont détruit des champs de cultures appartenant aux membres du parti CNL d’Agathon Rwasa. Pour Charles Mukasi, un tel comportement c’est le résultat de l’impunité qui s’accentue au Burundi.

III. La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka, dénonce l’impunité dont jouissent les auteurs de certains crimes commis au Burundi. Dans son rapport sur les violations des droits de l’homme au cours de la semaine du 13 au 19 janvier 2020, la ligue Iteka a relevé 6 personnes tuées, 2 cas d’arrestations arbitraires, 1 cas de torture et un autre de violence basée sur le genre. Cette organisation regrette que les auteurs de ces crimes ne soient pas punis. Andrée NSABIMANA, chargée de la communication à la ligue Iteka.

IV. Trois Burundais sont condamnés à deux ans de prison chacun, par la cour du District de Mpanda en Tanzanie. Ils sont accusés d’être entré en Tanzanie sans documents via le lac Tanganyika. 

V. La coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans les camps de réfugiés, expriment sa préoccupation au sujet de la visite du ministre burundais de l’intérieur Pascal BARANDAGIYE, hier lundi au camp de réfugiés de Kakuma au KENYA. Dans une déclaration, la coalition fait remarquer que cette visite visait à convaincre les autorités Kenyanes à contraindre les réfugiés burundais à rentrer. C’est pour cette raison que cette coalition appelle les pays de la sous-région et l’ONU ; à s’impliquer dans la résolution de la crise burundaise, afin de créer un environnement favorable au rapatriement volontaire des réfugiés. Léopold SHARANGABO, vice-président de cette coalition.

VI. Trois cents cinquante-six élèves refugiés dans le camp de Nduta, en Tanzanie ont fait l’examen national leur permettant de poursuivre les études Universitaires. Un des refugiés de ce camp salue le plan de la Tanzanie d’accorder la chance aux élèves réfugiés pour faire le test national ; lequel test avait été prévu l’année passée. Les parents qui vivent dans ce camp ; demandent à la Tanzanie et au HCR ; de venir en aide aux élèves refugiés qui sont dans le besoin de faire des études Universitaires.

VII. La CNIDH, Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi s’inscrit en faux contre la retenue de 500 fbu sur les salaires des enseignants par le syndicat COSSESSONA. Dans une conférence de presse animée ce mardi, sur les résultats de l’enquête que la commission vient d’effectuer, le président de la CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba a exigé la libération sans condition de trois représentants des syndicats SYGEPEBU et CEPEDUC.

VIII. Aucune raison ne justifie la détention d’un journaliste sur un reportage qu’il a diffusé. Se basant sur la dernière détention du correspondant de la radio ISANGANIRO. Maitre Yves RUNYAGU indique que le droit de réponse devrait être d’usage par la personne qui se dit lésé ou diffamé. Cet avocat déplore que l’autorité publique ait toujours tendance à abuser de ses pouvoirs.  Maitre Yves RUNYAGU rappelle au représentant du Ministère publique qu’il doit œuvrer pour l’intérêt de toute la société.

IX. Le correspondant de la radio Isanganiro Blaise Pascal Kararumiye, a été libéré hier lundi ; mais les 4 journalistes du groupe de presse IWACU Christine Kamikazi ; Agnès Ndirubusa ; Egide Harerimana et Egide Mpozenzi ; passent leur 92 ème jour à la prison centrale de Bubanza. Ils sont accusés d’atteinte à la sureté interieure de l’Etat. Ils étaient allés faire un reportage sur une attaque des rebelles à Musigati à Bubanza.

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