I. Un corps sans vie du nommé Libère Ndikumana, résidant de la colline Kayoyo, commune Mugongomanga, province Bujumbura, a été découvert mercredi matin à Nzaza en Tanzanie, à environ 200m avant d’entrer au Burundi, du côté de la frontière de Kobero, selon des témoins. Libère Ndikumana a été tué par des criminels non encore identifiés. Sur sa tête se remarquait une fente, signe qu’il a reçu un coup à l’aide d’un objet contondant, affirme la même source. Selon la police de l’air, des frontières et des étrangers PAFE, Libère Ndikumana serait rentré de la Zambie où il faisait des navettes via la Tanzanie. Selon la même source, le corps du défunt a été déposé à la morgue de l’hôpital de Muyinga. La police indique que des enquêtes sont en cours pour plus de lumière sur ce crime.
II. Les arrestations et persécutions des membres des familles et des voisins de présumés rebelles est une violation du principe de droit qui veut que la responsabilité pénale soit individuelle. Avis de maitre Janvier Bigirimana qui déplore les condamnations par la police des personnes fraichement arrêtées. Il précise que la condamnation est le rôle strict des instances de justice. Janvier Bigirimana s’est basé sur les arrestations et emprisonnement de plusieurs personnes en commune Burambi de la province Rumonge.
III. Le language de Pierre Nkurikiye le porte-parole de la police burundaise confirmant que la jeune veuve Christa Kaneza est complice dans l’assassinat de son mari Thierry Kubwimana, prouve que le porte-parole de la police s’est substitué à la justice en violation de la présomption d’innocence. La campagne Ndondeza qui enquête sur les disparitions forcées des gens indique que le mensonge est devenu un mode de gouvernance du porte-parole de la police, tout en accusant sans preuve les présumés innocents. Pacifique Nininahazwe, le président de cette campagne explique que tôt ou tard Pierre Nkurikiye répondra devant la justice de ces accusations non fondées contre des présumés innocents.
IV. Des eaux de pluie menacent une bonne partie des maisons d’habitation du quartier Birimba, au chef-lieu de la province Rumonge. Le manque de traçage des caniveaux ainsi que des constructions anarchiques sont les causes principales. Des habitants de ce quartier craignent que d’un moment à l’autre, ces maisons peuvent s’écrouler sur eux.
V. Les réfugiés burundais qui venaient de passer deux ans dans le camp de transit de Sange en République Démocratique du Congo ont été transférés hier au camp de Mulongwe, dans le même pays. Ils demandent une assistance car ils sont démunis et n’ont même pas de moyens pour se faire soigner.