I. Bonne nouvelle pour les éleveurs. La campagne de vaccination contre la fièvre de la vallée du rift a officiellement démarré ce jeudi en province Ngozi. Le ministère de l’agriculture et de l’élevage compte ainsi faire face à cette maladie qui attaque les bovins, les ovins et les caprins depuis avril dernier. Cette activité a eu lieu sur la colline Kinyami de la ville de Ngozi.
II. Ça fait 26 ans que les déplacés de l’ethnie Tutsi du site de Bugendana ont été brutalement tirés de leur sommeil et massacrés par des rebelles du FDD. Dans un communiqué sorti ce jeudi, l’Association contre le Génocide-section Canada regrette que les auteurs de ce massacre n’aient pas été poursuivis. Dr. Emmanuel Nkurunziza, le secrétaire exécutif de l’AC Génocide Canada.
III. Le secrétaire exécutif de l’AC Génocide appelle par ailleurs les Nations Unies à mettre en place un tribunal pénal international pour punir les auteurs de ce qu’il qualifie de génocide commis au Burundi. Dr. Emmanuel Nkurunziza.
IV. Appel à la libération du docteur Christophe Sahabo, ancien directeur de l’hôpital Kira. Il est lancé par la société privée SwissMed International, principale actionnaire, à travers une note confidentielle adressée au gouvernement du Burundi et dont la radio Inzamba a pu se procurer. SwissMed International fait savoir que sa détention ternit l’image du Burundi et constitue un obstacle à l’amélioration du climat des affaires au Burundi.
V. Un autre appel à la libération, celui des proches de Justin Sibomana qui demande qu’il recouvre la liberté de mouvement. Cela fait plus d’une semaine que cet habitant de Rumonge est incarcéré au cachot de la police judiciaire de cette province. Il est accusé d’avoir dénoncé l’abattage clandestin d’une vache sur la colline Gashasha de la commune et province Rumonge. Sa famille estime que Justin Sibomana n’est qu’un bouc émissaire.
VI. Les habitants des communes Mutumba et Nyabikere en province de Karusi réclament la réhabilitation du pont reliant les deux communes. Cela fait deux ans que ce pont s’est effondré, mais les travaux de réfection prennent du retard. Ce qui révolte ces habitants, c’est l’impunité dont jouit la sentinelle accusée d’avoir détourné des sacs de ciment qui devaient être utilisés pour refaire ce pont. Cet homme a pourtant été pris en flagrant délit selon ces habitants.