I. Une peine de prison à perpétuité a été prononcée contre Simplice Niyomukiza par le tribunal de grande instance de Makamba, l’après-midi de ce mardi 20 juin. Dans un procès en flagrance, le ministère public l’a accusé d’avoir tué ses deux frères d’armes et de façon préméditée. Ce policier stagiaire qui a comparu sans défense, a rejeté en bloc les accusations arguant qu’il avait tiré des balles par mégarde. L’accusé a interjeté appel auprès de la cour d’appel de Makamba après le procès. Pour appel, ce policier stagiaire avait tué par balle ses 2 collègues le matin de ce dimanche.
II. Trois personnes originaires de la commune Giteranyi, en province Muyinga reconnues coupables de sabotage de l’économie nationale, ce mardi soir, ont été condamnées par le tribunal de grande instance de Muyinga, en procès de flagrance, à une peine variant d’une à 2 années. 200kg de haricot et 240kg de café parche qu’ils allaient vendre en Tanzanie, ont été saisis et seront vendus. L’argent récolté sera mis dans les caisses de l’Etat.
III. La famille d’un taxi-motard tué par balles par des policiers au mois d’octobre dernier en commune Kayogoro de la province de Makamba continue à réclamer justice. Elle demande que les auteurs du crime soient punis et que la moto saisie par la police soit remise à la famille du motard.
IV. La mesure de la BRB consistant à retirer les billets de 5 et de 10 mille francs burundais continue dans certaines micro-finances en province Kayanza, malgré l’expiration des délais des dix jours accordés pour le remplacement de ces billets. Nos sources à Kayanza nous disent que cette situation se remarque dans les micro-finances situées loin du chef-lieu de la province.
V. Certains détenteurs des anciens billets de 5 et 10 mille n’ont pas pu déposer toutes leurs économies à la banque conformément à la demande du gouvernement. Ces personnes lesées peuvent intenter des actions en justice contre l’Etat du Burundi, selon l’analyse du juriste et expert en droit des affaires. Me Yves Runyagu indique que la décision de la BRB ne devrait pas sanctionner les Burundais en ordre, pour avoir tout simplement gardé leur monnaie dans les coffres-forts à la maison.
VI. Les Burundais de la diaspora jouent un grand rôle dans le développement de notre pays, c’est pour cela que le gouvernement devrait prendre en considération leurs propositions pour le développement. C’est ce qu’a expliqué Gabriel RUFYIRI, président de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME. C’était ce mercredi lors d’une conférence de presse qu’il a organisée. Il dit avoir rencontré ces Burundais de la diaspora en Europe et en Amérique et qu’ils ont exprimé la volonté de contribuer au développement.
VII. Les problèmes d’insuffisance des salles de classe et du personnel enseignant, du matériel didactique et de bancs pupitres, sont restés les défis majeurs dans le secteur de l’éducation aujourd’hui au Burundi, durant les trois années qu’Evariste Ndayishimiye vient de passer à la tête du pays. C’est le constat d’Eulalie Nibizi qui suit de près les questions de l’éducation. Eulalie Nibizi interpelle le président Ndayishimiye à mettre en avant un programme de promotion d’une éducation de qualité.
VIII. Le monde entier célèbre le 21 juin de chaque année la journée de la musique. Au Burundi, les artistes musiciens disent que leur métier n’est pas considéré à sa juste valeur. Omer Nzoyisaba qui évolue dans le domaine de la musique traditionnelle, demande que le Burundi suive le modèle des autres pays qui protègent leurs artistes sur base des lois visant à les promouvoir.
