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Journal du 21 Mars 2025

Publié le 21 mars 2025 par Rédaction

Vous êtes à l’écoute de la Radio Inzamba Agateka Kawe, merci de votre fidélité. Bienvenue dans ce journal du vendredi 21 mars 2025. Voici les principaux titres de l’actualité.

  • D’abord, une famille dénonce l’incarcération de trois de ses proches, dont deux candidats officiers de police, détenus depuis plus d’un mois dans les cachots du Service national des renseignements pour des échanges sur WhatsApp en lien avec la guerre en RDC, une accusation qu’elle qualifie de montage.
  • Ensuite, les anciens adeptes d’Eusébie Ngendakumana, résidant dans le quartier Gatunguru, dénoncent des persécutions, des enlèvements et des assassinats qu’ils imputent aux Imbonerakure et aux agents du Service national de renseignement. Ils appellent les autorités à garantir leur sécurité.
  • Enfin, l’association ‘’Les Amis de la Nature’’ dénonce la destruction des forêts, parfois avec la complicité des autorités locales, et appelle à des sanctions exemplaires ainsi qu’à une mobilisation nationale pour le reboisement. Une alerte lancée à l’occasion de la Journée internationale des forêts.

Voilà pour les titres. Restez avec nous pour les développements dans un instant.

Madame monsieur bonsoir et bienvenue encore une fois dans ce journal.

Les anciens adeptes d’Eusébie Ngendakumana, résidant dans le quartier Gatunguru en mairie de Bujumbura, vivent dans une peur panique face aux persécutions dont ils sont victimes de la part des jeunes Imbonerakure et de la police. Ils dénoncent l’enlèvement et l’assassinat de certains d’entre eux par des agents du Service national de renseignement au cours de ce mois de mars. Craignant d’être à leur tour enlevés ou tués, ils appellent les autorités à garantir leur sécurité. Les détails avec Parfait Mudasigana.

Merci à toi Parfait Mudasigana.

Restons dans le domaine des arrestations controversées. Trois personnes d’une même famille, dont deux candidats officiers de police, sont en détention depuis plus d’un mois dans les cachots du Service national des renseignements. Elles sont accusées d’avoir échangé des messages sur un groupe WhatsApp en lien avec la guerre en RDC. Leur famille dénonce une injustice. Les détails avec Pacifique Nkeshimana.

Merci également à toi Pacifique Nkeshimana.

Autre situation préoccupante, cette fois à Rumonge, trois personnes d’origine tanzanienne sont en détention depuis trois semaines au cachot du commissariat provincial de police à Rumonge. Des sources locales indiquent qu’elles ont été arrêtées, accusées de pratiquer des actes de sorcellerie dans cette province. Après leur arrestation, elles ont comparu devant la justice. Bien qu’ayant été innocentées, elles n’ont toujours pas recouvré leur liberté. Les proches des détenus demandent leur libération. Les détails avec Alexis Kubwimana.

Passons maintenant aux préoccupations liées aux ressources en eau, les habitants qui s’approvisionnent en eau à partir de la source aménagée sur la colline Karemera 2, en zone Munagano, commune et province de Muyinga, expriment leur mécontentement. Ils accusent le propriétaire de l’usine de transformation de l’eau HOPE PLUS, connu sous le nom d’Ananias, d’avoir provoqué le tarissement de cette source en détournant son eau vers son usine située au chef-lieu de la province de Muyinga. Ces habitants affirment ne plus avoir assez d’eau et demandent aux autorités compétentes d’intervenir pour résoudre la situation. Jean Georges Kibogora nous en dit plus.

Merci Jean Georges Kibogora

Enfin, parlons de l’environnement, les forêts au Burundi restent menacées par la population, parfois avec la complicité des autorités locales. C’est le constat dressé par l’association Les Amis de la Nature, alors que le monde entier célèbre, ce 21 mars, la Journée internationale des forêts. Mamert Sabushimike, président de cette association, estime que ce problème devrait interpeller toutes les instances du pays et que la justice devrait sanctionner de manière exemplaire les auteurs de crimes liés à la destruction des forêts.

Il appelle également les autorités à encourager les Burundais à planter des arbres, aussi bien en milieu rural qu’urbain, pour le bien du pays et la santé des citoyens. Encore une fois, Mamert Sabushimike, président de l’association Les Amis de la Nature.

Et voilà, ce journal de ce vendredi soir touche à sa fin. Merci de l’avoir suivi. Passez un excellent début de week-end. Au revoir.

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