Melchior Ndadaye n’a certes pas réalisé ses rêves mais il a constitué un pont pour ses successeurs. C’est ce qu’a déclaré Monseigneur Gervais Banshimiyubusa dans son homélie, à l’occasion de la 26e commémoration de l’assassinat de Melchior Ndadaye. Le prélat demande aux Burundais de ne pas avoir l’avidité de la richesse car elle conduit à l’isolement.
Le mouvement pour l’action patriotique réconforte la famille du Président Melchior Ndadaye et toutes les familles qui ont perdu les leurs. Le MAP-Burundi buhire regrette que le héros de la démocratie ait été assassiné prématurément sans avoir réalisé ses projets. Emery Pacifique Igiraneza, président de ce Mouvement.
Travailler pour le peuple, c’était le crédo de Feu Melchior Ndadaye. Et c’est principalement ce qu’il a demandé aux élus dans son discours qu’il a prononcé après la victoire de son parti en 1993. Melchior Ndadaye a averti que si les représentants du peuple travaillent mal, ils peuvent être révoqués par ceux qui les ont élus. Suivez son discours.
Les piliers de la bonne gouvernance ont été ébranlés. C’est pour cette raison que L’Observatoire pour la lutte contre la corruption et les malversations économiques lance un cri d’alarme. L’Olucome demande aux Nations Unies de garder un œil vigilant sur le processus de préparation des élections de 2020 au Burundi. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire général de l’ONU, l’Observatoire sollicite par ailleurs la reprise du dialogue inter-burundais.
La scolarisation des enfants dont les parents sont en exil constitue un véritable défi à relever. C’est dans ce cadre que les différents représentants des communautés des burundais se sont réunis pour trouver des solutions. Il a été convenu de créer un Collège des représentants des réfugiés burundais qui va collecter et canaliser les fonds destinés à soutenir cette initiative. Patrice Ntadohoka, président du comité des réfugiés urbains du Rwanda espère que cela va résoudre le problème de fonds.
Les bonnes choses ne durent jamais, dit-on. La campagne de vulgarisation de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples prend fin aujourd’hui, c’est-à-dire au bout d’un mois. Initiée par le collectif des avocats des victimes des crimes de droit international commis au Burundi en partenariat avec la Radio Inzamba Agateka Kawe, la campagne baptisée Menya agateka kawe avait pour objet l’éducation citoyenne aux Burundais sur les droits que leur confère la charte des droits de l’homme et des peuples. Et, aujourd’hui, Me Cyriaque Nibitega, un des avocats du CAVIB explique que la campagne était une occasion d’inviter tous les Burundais à comprendre et faire prévaloir leurs droits contenus dans cette charte à laquelle le Burundi a souscrit. Il faut préciser que la clôture de cette campagne ce lundi 21 octobre 2019 coïncide avec le 33ème anniversaire de cette charte africaine des droits de l’homme et des peuples.