I. Un militaire a été tué par balles par des policiers de Kanyosha, dans la commune Muha en mairie Bujumbura. C’était l’après-midi de ce dimanche. A l’origine, le militaire s’était disputé avec un conducteur de taxi moto sur le prix du ticket de transport. Par après, les policiers ont tiré sur ce militaire alors qu’il était dans un bistrot avec des amis.
II. Le 21 septembre de chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier. A cette occasion, l’Organisation des Nations Unies invite le monde à prendre part à une conversation, sur les moyens d’élaborer l’avenir et de bâtir la paix, en ces temps difficiles de la pandémie du coronavirus.
III. Certains Burundais estiment que la paix est une réalité au Burundi, tandis que d’autres font remarquer qu’on ne peut pas parler de paix dans un pays où les opposants sont persécutés par le pouvoir, où la population vit dans une peur quasi permanente d’être tuée.
IV. Pour le mouvement MAP Burundi Buhire, la paix n’est pas celle qui est chantée par les dirigeants burundais, qui ne pensent pas au bien-être du peuple burundais. Emery Pacifique Igiraneza, président de MAP Burundi indique que personne ne peut dire qu’il y’a la paix dans un pays où la population est tuée nuit et jour. Il appelle la population burundaise sans exception, à se mettre ensemble pour chercher une paix durable pour tous les Burundais.
V. Il n’y a aucun chef d’état qui peut soumettre son peuple à un autre état. Fréderic Bamvuginyumvira, ancien vice-président du Burundi, se dit choqué d’entendre Evariste Ndayishimiye dans son discours lors de sa visite à Kigoma en Tanzanie, le samedi dernier. Le président de la République avait dit que le président Tanzanien est son père et que les Burundais sont les enfants de la Tanzanie. Fréderic Bamvuginyumvira trouve que c’est une soumission inacceptable de la part du chef de l’état burundais.
VI. Les discours des autorités politiques du pays sont loin d’être rassurants. Cela ressort du rapport mensuel du réseau des citoyens probes du mois d’août, sur les rassemblements et manifestations organisés par le parti CNDD FDD. Gervais Nibigira est le vice-président du RCP.
VII. L’observatoire burundais pour la lutte contre la corruption réclame la transparence dans le partenariat burundo-tanzanien, concernant le nouveau marché d’exploitation du Nickel de Musongati. C’est l’appel de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, après l’annonce du chef de l’Etat tanzanien John Pombe Magufuli, de travailler main dans la main dans ce secteur du Nickel burundais, avec son homologue le général Evariste Ndayishimiye.
VIII. Sit-in devant le Bureau du Gouverneur depuis le matin de ce lundi. Il s’agit d’environ 150 maçons et aide-maçons qui travaillent au chantier de construction du Bureau Provincial de Makamba. Ils réclament des arriérés de 12 mois de salaire.
IX. Les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce lundi 336 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.