I. Deux personnes tuées et une centaine de blessées. C’est le lourd bilan des attaques à la grenade à Bujumbura, dans les alentours de l’ancien marché central de Bujumbura. Le ministère de la Sécurité a aussitôt condamné ces attaques qu’il qualifie de terroristes. Ce ministère indique en outre que le Burundi est ces derniers jours visé par ce type d’attaques.
II. Le Premier ministre met en garde ceux qui sont à la tête de ces attaques à la grenade. Alain Guillaume Bunyoni indique que tôt ou tard, ils finiront par être attrapés. Il appelle les forces armées à renforcer la sécurité de la population. Ces propos ont été tenus lors de la visite du Premier ministre aux victimes de l’attaque de ce lundi à l’hôpital où elles ont été admises.
III. Aucune revendication ne peut justifier une telle barbarie. C’est la condamnation de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, ACAT-Burundi, à la suite des attaques à la grenade survenues dans les villes de Bujumbura et Gitega, où plusieurs personnes ont été tuées, et plus de cent autres blessées. Me Armel Niyongere, le président de l’ACAT-Burundi.
IV. Une Burundaise a été élue comme membre du parlement fédéral canadien. C’était ce lundi lors des élections législatives par anticipation. Arielle Kayabaga, naturalisée canadienne, a été élue au nom du parti libéral canadien au pouvoir, pour la circonscription de London-Ouest, située dans l’Ottawa.
V. Pas de traces de Jean Marie Vianney Badogomba. Ses proches s’inquiètent. Cet habitant de la zone Kanyosha dans le sud de la mairie de Bujumbura a été enlevé dimanche dernier par des inconnus, non loin du centre-ville de Bujumbura, selon des témoins. Depuis ce jour-là, il n’a plus donné signe de vie.
VI. Au moins 9 personnes ont été déjà arrêtées dans une période d’une semaine par des agents du service des renseignements accompagnés d’Imbonerakure, dans la commune de Mugamba de la province Bururi. Des informations en provenance de cette localité indiquent que certaines d’entre elles, sont détenues dans des lieux tenus secret. Les familles des victimes demandent la libération sans condition des leurs.
VII. Le lieutenant-colonel Ildephonse Baranyikwa vient d’être écarté du poste de commandant du 7ème bataillon de la MINUSCA, Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique. Il vient d’être remplacé par le Colonel Papien Nzeyimana. Ce changement intervient après plusieurs jours de confinement pré-déploiement au camp de transit de Mudubugu en province de Bubanza. La société civile avait dénoncé la nomination d’Ildephonse Baranyikwa, accusé d’avoir trempé dans de graves violations des droits de l’homme.
VIII. Dans notre édition de ce lundi, nous avions annoncé que le président de la République lors de son voyage aux Etats-Unis, n’avait pas été accompagné par le ministre des relations extérieures et de la coopération, Albert Shingiro. La radio Inzamba a finalement appris par ses sources que le ministre Albert Shingiro s’est également rendu au siège des Nations-Unies. Mais il est parti sur un ordre de mission du ministère des Relations extérieures, et non sur l’ordre de mission du bureau de la présidence de la République sur lequel il ne figurait pas. Rappelons que le Président Evariste Ndayishimiye prend part à l’assemblée générale des Nations-Unies qui doit débuter ce 21 septembre à New-York.
IX. L’équipe nationale féminine de volleyball du Burundi a finalement été libérée vers 13h30 min de ce mardi. Les 11 joueuses étaient retenues à l’aéroport international de Bujumbura par manque des frais de dépistage au Covid-19. Elles rentraient du Championnat africain du volleyball féminin qui s’est déroulé à Kigali. 5 parmi elles sont sorties lundi dès leur arrivée, après avoir payé de leur propre poche. Les autres attendaient que la fédération nationale de volleyball paie pour elles. Selon certaines des joueuses, cet argent est à la charge de la fédération de volleyball. Elles ont été libérées grâce à un bienfaiteur qui a payé 720,000 francs burundais.