I. Ce 21 septembre, le monde célèbre la Journée internationale de la paix. Le thème de cette année est Action en faveur de la paix, nos ambitions pour les objectifs mondiaux. La ministre des Droits de l’homme au Burundi indique que cette journée arrive au moment où les Burundais vivent en paix et en sécurité. Dans son discours, Imelde Sabushimike explique que le Burundi ne ménagera aucun effort pour garantir la paix et le respect de la dignité humaine.
II. Les crimes graves qui se commettent au quotidien au Burundi montrent que la paix est encore une chimère. C’est un constat du mouvement INAMAHORO qui le dit à l’occasion de cette Journée internationale de la paix. Selon Marie Louise Baricako, les autorités du pays devraient œuvrer dans le vrai sens de ramener la paix, comme elles n’arrêtent pas de le chanter dans leurs discours. Le même appel est lancé à tous les Burundais, car pour ce mouvement, chacun a le pouvoir de contribuer à ce retour de la paix.
III. La coalition de l’opposition politique CFOR-Arusha se dit scandalisée par les dernières déclarations du président de la Commission vérité et réconciliation. Déclarations faisant que croire les réfugiés rwandais vivant au Burundi ont participé dans ce que Pierre Claver Ndayicariye a appelé génocide contre les Hutus en 1972. Pour la coalition CFOR-Arusha, non seulement ses propos sont mensongers, mais aussi, ils peuvent faire reculer le processus de rapprochement en cours entre le Burundi et le Rwanda. Elle demande à tous les Burundais et à la communauté internationale de ne donner aucun crédit aux dires de Pierre Claver Ndayicariye et à sa commission. Jean-Bosco Rwigemera, vice-président de la coalition CFOR-Arusha.
IV. Une aide composée de plusieurs articles dont des matelas, des draps, couvertures, cahiers ou encore des savons de lessive et de toilette, a été remis ce jeudi aux 14 élèves finalistes du Petit Séminaire St Pie X de Muyinga qui avaient perdu tous leurs effets dans un incendie, qui a ravagé hier mercredi leur dortoir. Il s’agit d’organisations qui ont répondu à l’appel du gouverneur de province, Jean Claude Barutwanayo, afin d’assister ces élèves pour qu’ils poursuivent leurs études sans entrave. En plus de ces différents articles, chacun de ces élèves a reçu la somme de 10.000 francs. Selon le gouverneur Barutwanayo, d’autres aides pourraient arriver incessamment.
V. Deux hommes, Cokumpa Jonas et Girukwishaka Victor, tous membres de la ligue des jeunes Imbonerakure, sont poursuivis pour le vol d’une moto à Ngozi. Ils sont détenus dans les cachots du commissariat provincial de la police. Le vol de la moto a eu lieu il y a deux ans. Le propriétaire réclame que son bien lui soit restitué.
VI. Cap en Tanzanie où 25 motos ont été saisies depuis samedi de la semaine passée jusqu’à ce mardi, au camp des réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie. Cette opération a débuté au mois de juin dernier, et beaucoup d’engins ont été saisis. Les policiers disent que ces motos rentrent dans le patrimoine de l’Etat tanzanien. Néanmoins, les autorités tanzaniennes expliquent que celui qui s’enregistre pour regagner son pays peut récupérer sa moto. Mais pour les réfugiés, il s’agit d’un mensonge, parce que ceux qui le font ne parviennent pas à les récupérer.
VII. La coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés vivant dans les camps CBDH-VICAR dénonce cette saisie des motos appartenant aux réfugiés burundais du camp de Nyarugusu. Jean Bosco Vyizigiro, porte-parole de ce collectif, estime que c’est du vol qualifié. Il demande au gouvernement tanzanien de cesser de persécuter ces réfugiés.