Vous êtes bien sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce samedi 21 septembre 2024. Tout de suite les titres.

• La police de la protection civile de Rumonge incapable de faire son travail par manque de carburant pour faire démarrer son camion extincteur. Explication donnée après un incendie qui a ravagé six maisons la nuit dernière au centre-ville, un deuxième en un mois.
• La paix manque cruellement au Burundi, avec la multitude d’assassinats et autres crimes ainsi que la faim qui assaille les Burundais. Triste constat au moment où le monde célèbre aujourd’hui la Journée internationale de la paix.
• Les très attendus travaux de réhabilitation du Marché central de Bujumbura ont démarré cette semaine. C’est de cela que va nous parler le mini magazine Au cœur de la société de ce samedi.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

Ouvrons ce journal par cette brève. Six maisons ont été réduites en cendre au quartier Centre urbain de la ville de Rumonge dans la nuit de ce vendredi à samedi. Selon nos sources, l’origine de l’incendie serait un court-circuit électrique. Le propriétaire de ces maisons estime que la perte serait d’une valeur de plus de cinquante millions de francs burundais. C’est le deuxième cas d’incendie en moins d’un mois dans cette même ville. Tout comme le premier, la police de la protection civile n’est pas intervenue pour éteindre le feu. La police évoque le manque de carburant pour faire démarrer le camion extincteur

Nous sommes le 21 septembre, et c’est la Journée internationale de la paix. Cette journée arrive au moment où les crimes d’assassinats continuent d’être commis Burundi. Au cours des 4 ans du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, au moins 2 436 personnes ont été tuées dans différentes localités du pays. C’est le constat amer rendu public dans un bilan dressé par la ligue des droits de l’homme Iteka. Cette Ong locale indique également avoir répertoriés plus de 500 cas de violences basé sur le genre. Les détails avec Bonfils Niyongere.

La Journée internationale de la paix survient au moment où la paix est fortement perturbée à travers le monde, jusque dans la sous-région, particulièrement avec la guerre en RDC. C’est un constat de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la plateforme de l’opposition CFOR Arusha. Qua ce soit en Europe, au Moyen Orient, ou tout près de chez nous, la réalité tranche d’avec la définition que les Nations unies donnent à la paix, comme l’explique Frédéric Bamvuginyumvira.

Quant au Burundi, la situation socioéconomique qui y prévaut rend la paix inexistante. Selon toujours Frédéric Bamvuginyumvira, un peuple qui a faim n’a pas de paix. Et c’est le cas des Burundais qui manquent presque de tout, alors que le peu qui est disponible a vu ses prix décupler, devenant de fait inaccessible à la population. Suivez encore une fois le président de la CFOR Arusha.

Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se penche sur la reconstruction du marché de Bujumbura confiée à la société « Ubaka Nation Group ».

« Au coeur de la société » vous est présenté par Emile Nibasumba

Merci également à vous, Emile Nibasumba, ainsi qu’à toute l’équipe qui a participé à la production en synergie de cette édition du mini magazine.

Et on termine avec la revue de presse hebdomadaire. Elle vous est livrée par Audace Nimbona.

Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci surtout à vous, chers auditrices et auditeurs pour votre fidélité. Agréable weekend à tous. Au revoir et à la prochaine. Toujours avec le même plaisir.