I. Le conseil national de la communication CNC vient de lever les sanctions contre la radio Bonesha FM, plus de 4 ans après sa suspension. L’annonce a été faite ce lundi dans une point de presse organisé par Nestor Bankumukunzi, le président du CNC. Le représentant légal de l’association Radio Sans Frontières, Adrien Nihorimbere, avant la destruction de cette radio le 14 mai 2015, prend acte de la décision mais déplore que les nouvelles autorités de la radio aient été mises en place en violation de la loi.
II. Certains Burundais contactés par la Radio Inzamba se disent satisfaits de la réouverture de la Radio Bonesha FM. Ils demandent qu’il en soit de même pour d’autres médias privés détruits en 2015.
III. Cinq personnes ont été arrêtées par la police accompagnée par des jeunes Imbonerakure hier dimanche, lors d’une fouille perquisition en commune Nyanza lac, dans la province de Makamba. En commune Muhanga, dans la province Kayanza ; c’est un jeune de 20 ans qui est accusé d’avoir tué son père, qui a été arrêté par la police vendredi dernier. Il est détenu au commissariat de la police à Kayanza.
IV. Anésie Hakizimana, une veuve de 6 enfants réclame une somme de 5800 dollars américains à Isidore Mbayahaga, l’ancien directeur commercial de l’Office National des Télécommunications. Selon une convention signée par Isidore Mbayahaga, il a reçu cette somme de feu Mathias Haranungarawe, époux d’Anésie Hakizimana en Mai 2014, pour lui acheter une parcelle dans la commune de Buterere de l’époque. Après la mort de Haranungarawe, Isidore Mbayahaga aurait coupé toute communication avec la famille.
V. La décision visant le transfert d’une partie du marché central de Muyinga au cimetière de Kinyota a été suspendue. Les familles qui avaient les leurs dans ce cimetière sont contents.
VI. Un cadavre d’un vieux réfugié burundais a été retrouvé dans la rivière Ndorobo à 100m du camp de Nduta en Tanzanie. Ce réfugié était porté disparu depuis hier soir comme le témoigne un autre réfugié burundais du même camp ; il demande au HCR d’assurer la sécurité des réfugiés de ce camp de Nduta.
VII. Après des mois de déni face au coronavirus, le président de la Tanzanie a encouragé les tanzaniens à porter les masques dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. C’était hier Dimanche quelques jours après la mort du vice-président de l’archipel semi-autonome de Zanzibar, une mort qui serait liée au coronavirus. Le vice-président de la coalition des défenseurs des droits humains dans les camps de réfugiés salue cet appel du président Magufuli. Léopold Sharangabo espère que ce pays, qui héberge plus de cent mille réfugiés burundais, pourrait prendre d’autres mesures visant à prévenir la propagation de cette pandémie dans les camps de réfugiés se trouvant sur le sol tanzanien. Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR.