I. Le président burundais a pris aujourd’hui la tête de la communauté est africaine, pour une période d’une année. C’était dans l’après-midi de ce vendredi à l’issue du 22ème sommet des chefs d’État de la communauté Est-Africaine à Arusha en Tanzanie. Evariste Ndayishimiye succède donc au président Kenyan Uhuru Kenyatta dans un climat de tension à l’Est de la République Démocratique du Congo où plusieurs mouvements rebelles sillonnent cette région.
II. Entre-temps des éléments de l’armée burundaise composés de deux officiers généraux seraient officiellement envoyés en mission en République Démocratique du Congo. Nos sources nous disent qu’ils seraient en mission de reconnaissance pour la création d’une force sous-régionale qui aurait comme objectif de traquer tous les groupes rebelles et de ramener la paix dans cette région de l’Est de la RDC.
III. Six ans après la disparition de Jean Bigirimana, journaliste du groupe de presse IWACU, la vérité n’est pas encore connue. Sa famille biologique et celle des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme n’ont pas cessé de réclamer justice pour ce journaliste.
IV. Il est regrettable qu’après toute cette période de disparition du journaliste Jean Bigirimana, la justice burundaise n’a pas encore publié les résultats de l’enquête sur cet acte ignoble. C’est Alexandre Niyungeko, président de l’union burundaise des journalistes, UBJ, qui le dit. Il trouve que la justice burundaise n’a pas la volonté d’apporter la lumière sur ce dossier.
V. Dans son 48ème bulletin mensuel, l’organisation non-gouvernementale SOS-Torture note que le gouvernement du Burundi devrait se résoudre à collaborer avec les experts des Nations Unies en matière des droits de l’homme comme il le faisait avant 2015. Aimé Kwizera, chargé des projets au sein de cette association dit aussi que le Burundi devrait respecter les instruments internationaux qu’il a signés et ratifiés et enfin combattre les violations des droits de l’homme qui s’observent au quotidien.
VI. Un délai d’un mois est accordé aux unités de transformation des produits au Burundi qui ne sont pas en ordre avec les réglementations techniques afin de régulariser leurs situations. Ce délai a été donné par l’entreprise Burundi Business Incubator, BBIN, qui contrôle la qualité des produits fabriqués au Burundi. Dans une conférence de presse de ce vendredi, Severin Sindayikengera, directeur général de cette entreprise, a indiqué que le contrôle effectué par le BBIN a montré, qu’il y a plusieurs produits sur le marché qui ne remplissent pas les normes de qualité. Il demande aux consommateurs d’être prudents avant l’achat des produits.