I. Un homme a été fusillé par un policier dans la matinée de ce mercredi dans la ville de Bujumbura, sur le boulevard de l’UPRONA en face du supermarché T2000. La victime attendait de s’approvisionner en carburant à la station-service se trouvant tout près de la microfinance Hauge Family. Le policier qui assure la garde à cet endroit lui a intimé l’ordre de quitter son emplacement parce qu’il l’accusait de barricader l’entrée de ladite microfinance, alors qu’il était dans une file d’attente. Après un bref malentendu, le policier l’a froidement abattu. Il a par la suite été appréhendé pour des raisons d’enquêtes.
II. De l’avis d’un juriste, la loi doit être appliquée dans sa rigueur car ce policier a commis un double crime, explique Maitre Janvier Bigirimana, défenseur des droits de l’Homme. Selon lui, l’Etat doit indemniser la famille car il a une part de responsabilité.
III. Une femme et sa fille de 17 ans sont en cavale depuis plus d’une semaine de peur de subir un règlement de compte par Sylvain Nzikoruriho, le secrétaire provincial du parti au pouvoir CNDD-FDD à Rutana. Cette famille réclame justice pour cette adolescente, victime de viol dont cet homme politique au pouvoir en est auteur présumé, selon nos sources à Rutana. Le dossier est en cours d’instruction au parquet provincial mais Sylvain Nzikoruriho use de son influence pour étouffer cette affaire en justice.
IV. La nouvelle loi budgétaire prévoit plus de deux mille cent milliards de Francs burundais. Ce budget a connu une augmentation de quarante pour cent, par rapport à celui de l’année dernière. Parmi les secteurs prioritaires figurent celui de l’agriculture et élevage, le secteur de la défense et sécurité sans oublier la santé et l’éducation.
V. Le refus de former un groupe parlementaire aux députés du parti Congrès national pour la liberté CNL, par le président de l’assemblée nationale, aurait une tendance de vouloir écarter ce parti des institutions de la région, surtout la représentation dans l’Assemblée législative de la communauté est-africaine. C’est la lecture d’Agathon Rwasa. Mais en cas de refus catégorique, le président du parti CNL rassure que les députés du CNL continueront de siéger tout en réclamant leurs droits.
VI. Les députés du parti CNL ont raison de réclamer la formation de leur groupe parlementaire parce qu’ils remplissent toutes les conditions. Professeur Charles Nditije, ancien député et en même temps président du parti UPRONA de l’opposition, dénonce la violation de la loi qui ne cesse de s’observer au sein de l’assemblée nationale. Cela est dû à ce qu’il qualifie d’arrogance de la part de l’actuel président de cette institution qui ne tolère pas les membres des partis politiques autres que le sien.
VII. Les réfugiés burundais du camp de Nduta en République unie de Tanzanie sont consternés par le refus de leur droit d’expression par l’autorité tanzanienne. Ce lundi 20 juin, alors que le monde entier célébrait la journée internationale dédiée aux réfugiés, le discours qu’ils avaient préparé a été censuré par ces autorités. Parmi leurs revendications figurait le respect des droits des réfugiés.