I. C’est une honte que l’union européenne ait accueilli le Premier ministre burundais. Gervais Ndirakobuca participe en effet dans un sommet à Paris, en France. Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’Initiative des droits humains au Burundi, dénonce sa présence sur le sol français étant donné qu’il est accusé de violations graves de droits humains dans son pays.
II. Les détenus de la prison de Rutana s’inquiètent de l’insécurité qui règne à l’intérieur de cette maison pénitentiaire. Certains détenus s’enivrent et causent des torts à l’intérieur de la prison. Les détenus accusent le directeur de cette prison de Rutana et certains responsables des prisonniers, d’être derrière ce commerce illicite des boissons.
III. Des magistrats burundais déplorent ce qu’ils qualifient de bavures commises par le Conseil supérieur de la magistrature. Cet organe est en train d’effectuer des descentes dans les provinces pour faire confronter les magistrats aux plaignants sur des procès déjà exécutés. Ce qui, selon les magistrats, enfreint la loi. Les magistrats demandent plutôt à ce Conseil de se conformer aux différents textes qui régissent l’organe judiciaire au Burundi en accomplissant leur mission. Ce magistrat relate la situation.
IV. La liberté de presse au Burundi a été bafouée pendant les 3 premières années d’Evariste Ndayishimiye au pouvoir. Ceci ressort d’un communiqué de presse sorti ce jeudi par l’Union burundaise des journalistes. L’UBJ établit le bilan de l’actuel président sur le plan de la liberté de la presse. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, indique que les propos de Ndayishimiye dès son arrivée au pouvoir envers les médias ne sont pas conformes à ses actes. Il explique que les journalistes sont toujours persécutés. Alexandre Niyungeko demande au président d’user de son pouvoir pour préserver la liberté de la presse au Burundi.
V. Pénurie de denrées alimentaires au marché central de Ngozi. Certaines boutiques sont fermées à cause du manque de certains produits dont le manioc et ses dérivés. Cette carence est l’une des conséquences de la mesure prise par l’administration, qui limite la quantité des approvisionnements dans les communes voisines pour les commerçants.
VI. Grogne des habitants du chef-lieu de la province Muyinga qui ont des maisons sur la route nationale proches de l’entrée de la ville. Ils sont appelés à peindre leurs maisons en vue de la fête de l’indépendance du Burundi. Ceux qui ne le feront pas seront sanctionnés. Pour les propriétaires de ces maisons, cette mesure est arbitraire, surtout qu’ils font face aujourd’hui à une misère sans nom.