I. Le journaliste Jérémie Misago du groupe de presse Iwacu a été remis à sa famille dans l’après-midi de ce Mardi. Il a passé la nuit de Lundi dans le cachot du service national de renseignements pour que la police puisse mener des enquêtes sur sa disparition depuis samedi dernier. Misago a indiqué à la presse qu’il s’était rendu à Magara dans la province de Rumonge dans une retraite de prière. Pour rappel, le journaliste est parti sans qu’aucun membre de sa famille, ni ses collègues du groupe de presse Iwacu ne soient averti.
II. Pas de manifestation de violation des droits de l’homme au Burundi. Propos du Président de la république sur la Radio France international RFI et la télévision France24. Evariste Ndayishimiye qualifie de détracteurs, ceux qui disent que le Burundi ne respecte pas les droits de l’homme.
III. Anschaire Nikoyagize, président de la Ligue Iteka, trouve non fondés, les propos du président Evariste Ndayishimiye. Selon les rapports de la ligue Iteka ; dans 81 jours seulement, 70 personnes ont été tuées dans le pays. Il demande au président de la République de suivre de près la situation et de sanctionner ceux qui se rendent coupables de ces cas de violations des droits de l’homme.
IV. L’ancien chef de la colline Butezi commune Giharo en province de Rutana est dans les mains de la police depuis jeudi dernier. Il est poursuivi pour avoir commandité un meurtre d’un habitant de cette colline. Vyuname Gamaliel a été enlevé avant d’être assassiné il y a deux semaines.
V. Le Burundi approche des moments difficiles vu que la population burundaise augmente du jour au jour. C’est du moins les inquiétudes soulevées dans une analyse faite par l’expert en économie André Nikwigize. C’est au moment où les Nations Unies a récemment annoncé que la population mondiale venait d’atteindre les 8 milliards. Pour lui, le Burundi comme le pays le plus pauvre du monde va rencontrer des difficultés liées à la croissance de sa population, alors que plus de 82% vivent dans l’extrême pauvreté.
VI. Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie qui ont suivi dans le camp différentes formations techniques réclament des certificats qui attestent leurs formations. Depuis 2018, plusieurs groupes se succédaient pour être formés pendant 6 mois dans divers domaines. Ils disent que ce document qu’ils réclament pourrait être utile sur le marché du travail.