Edition quotidienne

Journal du 22 sept 2020

Publié le 22 septembre 2020 par Rédaction

I. Une burundaise vient d’être nommée secrétaire générale d’Amnesty International Canada. Il s’agit de Ketty Nivyabandi, défenseuse des droits humains et poète. Avant de demander l’asile au Canada, elle a fait face à la violence policière, en tant que principale organisatrice de manifestations pacifiques de femmes pour un changement démocratique au Burundi. Conférencière publique convaincante, Ketty est fréquemment sollicitée en tant que conférencière et modératrice, abordant les droits humains des femmes, la situation au Burundi et d’autres préoccupations urgentes en matière de droits humain,s lors de divers événements de plaidoyer. Ketty Nivyabandi est la première femme, personne noire et réfugiée à être nommée à ce poste.

II. Une peur panique est installée dans la population de la province Rumonge suite à la patrouille des jeunes imbonerakure, qui a repris dans la ville de Rumonge. Des informations dignes de foi recueillies auprès de certains Imbonerakure affirment qu’ils patrouillent avec des armes à feu.

III. Cent quatre  vingt  six (186) personnes tuées dans un délai de deux  mois et trois semaines , c’est le bilan de la situation des droits de l’homme au Burundi, dressé par la ligue des droits de la personne ITEKA; cette ligue parle d’une situation virée au rouge avant la fin du  trimestre  de la présidence d’Evariste NDAYISHIMIYE.

IV. Les militaires du contingent burundais de l’AMISOM réclament huit mois d’arriérés des indemnités. Ils indiquent ne pas comprendre la raison de ce retard de paiement, du moment que les militaires des autres pays contributeurs de troupes reçoivent leurs indemnités régulièrement.

V. Onze (11) ménages des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie ont été enlevés par la police de ce pays, au matin de ce mardi. Ces demandeurs d’asile ont reçu l’ordre de la police d’emballer leurs biens, pour leur montrer de nouvelles maisons où habiter dans ce camp. Ils ont exigé qu’on leur montre d’abord ces abris avant de récupérer leurs biens, et la police n’a pas tardé à les embarquer dans un véhicule par force vers une destination inconnue.

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