I. Les conséquences de la pénurie de carburant se remarquent à Ngozi. Ce qui a causé une montée exponentielle des prix des produits de première nécessité. Le ticket de transport, lui, a triplé. La situation inquiète les parents. Surtout en cette période proche de la rentrée scolaire. Ils disent ne pas avoir de moyens pour envoyer leurs enfants à l’école.

II. Les éleveurs de la commune de Gatara en province Kayanza grognent contre la mesure de fermeture des marchés de bétail. Ils disent être dans l’incapacité de subvenir aux besoins de leurs familles sans vendre leurs bêtes. Ils demandent la réouverture de ces marchés.

III. Grogne des habitants du chef-lieu de la commune Gasorwe en province Muyinga, plus particulièrement les commerçants et les artisans. Leurs activités génératrices de revenus sont à l’arrêt depuis plus de 3 mois. La raison n’est autre que le manque de courant électrique. Ils tirent la sonnette d’alarme et demandent au conseil communal de sortir de son silence et aider à remédier à la situation.

IV. Des jeunes Imbonerakure accompagnés de l’agronome communal de Ngozi ont procédé ce lundi à l’identification d’un terrain situé sur la colline Nyanza de la zone Mugomera en commune et province de Ngozi. Des sources sur place affirment que le ministre de l’Agriculture a ordonné de retirer ce terrain à l’homme d’affaires Charles Mbonankira. Les proches de ce dernier dénoncent une injustice de la part du ministre.

V. Des personnes vivant de la mendicité se retrouvent encore dans différentes places du centre urbain de Kayanza. Ceci malgré la mesure interdisant cette pratique prise il y a plus d’un mois par le gouvernement. Ces personnes, enfants et adultes, disent qu’elles sont au courant de ladite mesure, mais expliquent qu’elles ne peuvent pas abandonner la mendicité suite à leur invalidité physique et à la pauvreté. Elles demandent plutôt à l’administration et aux bienfaiteurs de leur donner des aides pour leur survie.

VI. La pauvreté et la maltraitance sont parmi les causes du phénomène des personnes en situation de rue. L’explication est du psychologue Ernest Nkurunziza. En juillet dernier, le gouvernement avait, en effet, pris la mesure de retirer de la rue tous les enfants et les adultes mendiants. Mais cela a été un coup d’épée dans l’eau puisque la plupart de ces derniers ont regagné la rue. Ernest Nkurunziza fait remarquer que les mesures répressives ne suffisent pas pour dissuader ces enfants de retourner dans la rue. Ernest Nkurunziza.

VII. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, Ernest Nkurunziza, psychologue et défenseur des droits humains, appelle les autorités burundaises à créer un climat propice à la réinsertion de ces enfants et adultes.