Edition quotidienne

Journal du 23 avril 2020

Publié le 23 avril 2020 par Rédaction

I. Deux enfants ont été brûlés vifs à l’aide de sachets en caoutchouc par leur maman, quand elle rentrait du bistrot dans la soirée de ce mercredi. À l’origine, les enfants ont refusé de lui ouvrir la porte pour entrer dans la maison. La femme se trouve actuellement entre les mains de la police.

II. Des échauffourées ont éclaté ce jeudi matin, entre les imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, et les membres du parti CNL, sur la colline Mukonko, zone Matara, en commune Nyabiraba de la province Bujumbura. Bilan ; Une personne est portée disparue  et  trois maisons ont été détruites.  Les membres du CNL disent avoir été attaqué par les imbonerakure. L’administration se serait rangée du côté des imbonerakure.

III. Le parti CNL a organisé un point de presse sur la recrudescence de l’intolérance politique, et le harcèlement dont sont victimes ses militants, à la veille des élections. Le porte-parole de ce parti, Thérence MANIRAMBONA, dénonce des pures exactions commises au vu et au su des dirigeants burundais.

IV. Un pays qui ne respecte pas les directives de l’organisation mondiale de la santé OMS , s’expose à l’isolement du reste du monde, en matière de riposte contre une pandémie qui menace le monde.  C’est une déclaration de Côme Konakuze, un expert dans la planification et développement de la santé ; qui fait également des recherches en épidémiologie des maladies tropicales. Côme Konakuze travaille dans différents pays du globe, avec les organisations internationales œuvrant dans le secteur de la santé.

V. Trois collines sur neuf de la zone Gatumba, ont été assistées à hauteur de 3 kg de riz par ménage, c’est après les inondations de la Rusizi, qui ont contraint la population à quitter leurs maisons. Selon les témoignages sur place, la population s’attendait à 4 kilos, comme annoncé par l’administration, mais les chargés de la distribution se seraient réservé un kilo par ménage, ce qui a multiplié des grognes chez les familles sinistrées. L’eau continue à déborder selon les mêmes sources, toutes les collines de Gatumba sont dans le besoin d’une assistance.

VI. Plus de 30 maisons ont été détruites par des pluies diluviennes dans la zone Kivyuka ; commune Musigati de la province Bubanza. La pluie qui s’est abattue sur la zone, a affecté plus de 70 familles ; des familles qui demandent pour le moment une aide d’urgence.

VII. L’organisation non-gouvernementale ADRA vient en aide aux réfugiés burundais du camp de Mulongwe en RDC. Hier mercredi, 230 réfugiés   venus des camps de transit de Monge Monge, Sange et Kavinvira, en novembre et décembre dernier ; ont bénéficié de houes. Pour l’un des bénéficiaires, ces houes vont leur permettre de bien vaquer aux activités champêtres.

VIII. Dans le chapitre 2 de son projet de société ; le mouvement d’actions patriotiques, MAP-Burundi Buhire ; parle d’une démocratie appropriée pour le Burundi. Emery Pacifique Igiraneza, président de ce mouvement, dit que le respect des droits de l’homme, la liberté d’expression et la réorganisation des élections des députés ; seraient les principaux piliers de cette démocratie. C’est dans le cadre de la campagne de ce mouvement, en faveur de la paix et du développent au Burundi.

IX. Les 4 reporters du groupe de presse Iwacu totalisent ce jeudi 185 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés le 30 Janvier par le tribunal de grande instance de Bubanza, à une peine de 2 ans et demi de prison, et une amande d’un million de Francs Burundais chacun. Le président du siège était Parfait Muvunyi, assisté par Ihuwitonze Eric et Kaneza Clarisse. Le substitut du procureur à Bubanza, Ntamikevyo Jean Marie Vianney, avait requis à ces journalistes une peine d’emprisonnement de 15 ans. Pour rappel ; ces journalistes du groupe de presse Iwacu avaient été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur les affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Thérence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Mais les organisations des professionnels des medias, au niveau national et international, disent que ces journalistes sont innocents et devraient être libérés sans conditions. 

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