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Evariste Ndayishimiye est totalement passé à côté de la plaque face aux jeunes congolais. Au lieu de les appeler à combattre un pays voisin, il devait plutôt les sensibiliser à œuvrer pour la paix. C’est un clin d’œil du mouvement Inamahoro des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Pour Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, Evariste Ndayishimiye a outrepassé le rôle que l’Union Africaine lui a confié de montrer la bonne voie à la jeunesse du continent.
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Marie Louise Baricako appelle l’Union Africaine à s’assurer que ceux qui sont appelés à poser des actes en son nom le font correctement. Elle en profite pour demander à cette organisation continentale de veiller au respect des conventions qui doivent la guider pour l’instauration de la paix et le bien-être des populations.
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A travers un communiqué sorti hier lundi, le gouvernement rwandais a déploré les propos tenus par le président Ndayishimiye, il trouve que c’est dommage qu’il ait agi en tant que champion de la jeunesse , paix et sécurité de l’union africaine pour lancer des propos aussi incendiaires , qui incitent à la division et qui sont de nature à saper la paix et la sécurité dans la région des pays des grands lacs. Le communiqué fait savoir que les rwandais ont une vision claire pour l’unité et le développement et que les jeunes ont saisi cette opportunité pour contribuer pour leur propre avenir et personne ne peut les détourner de l’essentiel. Le gouvernement rwandais dit ne pas comprendre un chef d’Etat voisin qui incite les jeunes d’un autre pays a la révolte contre les dirigeants, il trouve par ailleurs que cela viole la charte de l’union africaine. Le communiqué termine en indiquant que le gouvernement rwandais est engagé à éviter toute sorte de conflits avec ses voisins et à travailler avec ses partenaires pour la stabilité et le développement.
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Le gouvernement burundais a sorti un communiqué ce mardi pour fustiger les allégations portées contre le président Evariste Ndayishimiye. Ce communiqué fait savoir que le président Ndayishimiye lors de cette rencontre avec les jeunes à Kinshasa n’a fait que répondre a une question qui lui était pose sur la non-participation de la jeunesse rwandaise dans des réunions régionales et qu’il avait lancé un appel pour sa participation inclusive.
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Des Burundais de différentes organisations indépendantes se sont convenus de se mettre ensemble pour dans le sauver le Burundi qui a sombré. Ils s’étaient rassemblés dans une retraite de trois jours en Belgique. Bob Rugurika, un des journalistes qui ont participé dans cette rencontre, précise que le travail le plus important était de rassembler tous les participants autour d’une même cause, pour qu’ils acceptent de mener des actions concrètes à l’unisson.
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Ce mardi l’organisation qui milite en faveur des droits de l’homme ACAT Burundi exprime son inquiétude pour la détérioration de la santé du détenu Clément Nkurunziza, qui est pour le moment alité à l’hôpital de Ngozi depuis deux semaines sans avoir le droit d’aller se faire soigner ailleurs. Anita Gateretse, coordinatrice des projets au sein d’ACAT Burundi, considère cela comme une forme de répression adoptée par le gouvernement burundais à l’encontre des prisonniers poursuivis pour des crimes à caractère politique. Elle demande aux autorités judiciaires d’accorder une autorisation à ce détenu pour qu’il puisse se faire soigner dans un établissement sanitaire approprié. Sinon, ces autorités judiciaires pourraient un jour être tenues pour responsables de ces actes de violations des droits des prisonniers.
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Le ministère de la défense tanzanienne demande à la Présidente de la République de chasser sur le sol tanzanien tous les réfugiés burundais. Le chef d’Etat-major congolais l’a demandé ce lundi lors d’une rencontre de la Cheffe de l’Etat et le corps de l’armée tanzanienne. Samia Suluhu Hassan a fait savoir que les deux pays le Burundi et la Tanzanie doivent dialoguer sur les modalités de rapatriement, parce que le HCR n’a plus de moyens financiers pour aider les réfugiés à rentrer.
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La coalition CBDH -VICAR condamne la demande des autorités de l’armée Tanzanienne qui souhaitent le refoulement des réfugiés burundais. Jean Bosco Vyizigiro le porte-parole de cette coalition demande à la présidente de la République de Tanzanie de ne pas tomber dans le piège de son armée. La coalition CBDH VICAR demande également le HCR de suivre de près cette situation des réfugiés vivent dans les camps en Tanzanie.