I. L’assemblée nationale a approuvé ce jeudi le commissaire de police général Alain Guillaume Bunyoni comme futur premier ministre du gouvernement Burundais. Cette institution a également choisi Prosper Bazombanza pour assumer les fonctions de vice-président. Mais qui sont ces deux hommes?
II. Nommer Allain Guillaume Bunyoni au poste de premier ministre montre que le pouvoir du Burundi est militarisé. Ce sont les propos de Jérémie Minani, porte-parole de CFOR-Arusha, qui pense que le gouvernement qui sera dirigée par Bunyoni pourra commettre l’irréparable au Burundi.
III. On ne peut rien espérer des nouveaux dirigeants du Burundi, c’est l’avis de Charles Nditije , président du parti Uprona non reconnu par le gouvernement. Il le dit en se basant sur le fait que le parti au pouvoir exclue les autres et favorise une seule ethnie.
IV. L’appel qui a été lancé par le nouveau président de la République aux réfugiés de retourner dans leur pays natal ne suffit pas. Il faut des actions concrètes dans le sens de rendre le pays de plus en plus apaisé. Entre autres la libération des prisonniers d’opinion, le désarmement et le démantèlement des miliciens imbonerakure, l’arrestation et la traduction en justice des présumés criminels et d’autres. Tel est l’avis de Madame Marguerite Barankitse, fondatrice de la Maison Shalom, qui s’exprimait ce lundi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des réfugiés.
V. « Les inégalités sociales et l’extreme pauvrete au Burundi atteignent un niveau inacceptable ». Cela figure dans un rapport annuel d’activités de l’OLUCOME, Observatoire de lutte contre la Corruption et les malversations économiques, de l’an 2019. Gabriel Rufyiri, président de cette association révèle les cas de détournements observés au cours de cette année dans le secteur de l’armée, énergie et mines ainsi que dans l’octroi des marchés publics.
VI. Les partis politiques qui ont déposé leurs candidatures aux élections sénatoriales et les conseillers collinaires doivent envoyer à la Commission électorale les noms des observateurs pour le rendez-vous du 20 juillet. Dans une conférence de presse que le président de la CENI a animée ce mardi, Pierre Claver Kazihise a rappelé que seuls les conseillers communaux élisent les sénateurs et que le début de la campagne sera précisé par un décret présidentiel.