Edition quotidienne

Journal du 23 nov 2020

Publié le 23 novembre 2020 par Rédaction
I. Le président Evariste Ndayishimiye trouve légitime le recours à la force dans une situation d’injustice. Il l’a annoncé samedi, lors des cérémonies de clôture de la semaine dédiée aux combattants, dans la province de Karusi. Des propos qualifiés par l’opposition de dangereux.
II. La peur s’installe chez les militants du parti CNL dans la commune Nyabihanga, de la province Mwaro. Ils affirment avoir revu un responsable des jeunes affiliés au parti au pouvoir en liberté le weekend dernier. Dieudonné Nsengiyumva, surnommé Rwembe, avait en effet été condamné à 15 ans de prison pour enlèvement et assassinat du représentant du parti CNL sur la colline Mbogora de cette même commune. Ce crime avait été commis lors de la campagne pour les élections générales de mai dernier.
III. Une vingtaine de militants du parti CNL restent en prison alors qu’ils ont été acquittés, il y a une année. Parmi ces détenus, un homme et son épouse ont été soumis à la torture la semaine dernière.
IV. Un habitant de la colline Gikingo en commune Gashoho de la province Muyinga, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi, par des personnes non encore identifiées selon des informations recueillies à Gikingo. Les bourreaux ont soustrait la victime de sa demeure pour la tuer en pleine rue vers minuit. Selon des voisins de cet homme âgé de 43 ans, les auteurs du crime avaient auparavant enfermé de l’extérieur tous les occupants des maisons des alentours, afin que la victime ne bénéficie d’aucun secours. Une personne suspectée d’être de mèche avec les présumés criminels a été placée en garde à vue. Il y a deux jours, un habitant de la colline Rushara, dans la même commune de Gashoho avait été tué par des personnes qui n’ont pas été identifiées.
V. Dans le cadre de lutter efficacement contre la COVID-19, le ministère de la santé publique annonce qu’il va impliquer les agents de santé communautaire, qui interviennent actuellement dans la lutte contre la tuberculose. Selon le Directeur de l’institut National de Santé Publique, ces deux maladies présentent presque les mêmes signes cliniques. Dr Joseph Nyandwi, s’exprimait lors d’une formation des responsables des provinces sanitaires sur cette pandémie.
VI. Grogne chez les réfugiés burundais vivant avec des maladies chroniques au camp de Mulongwe, en République Démocratique du Congo. Et pour cause, ils ne sont pas satisfaits de la manière dont ils sont soignés. Ils font aussi remarquer qu’ils ne sont pas bien nourris. Ils sollicitent donc la contribution du HCR, pour que ce problème soit résolu.

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