Nous sommes mercredi 23 octobre 2024, vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans ce journal en français dont voici d’abord les principales articulations.
- Le président Évariste Ndayishimiye encourage l’inscription massive des Burundais pour les élections de 2025. Cependant, l’Association des Jeunes pour la Non-Violence Active alerte sur l’environnement sécuritaire, marqué par des enlèvements et des persécutions ciblant l’opposition. L’initiative Rapide Seruka partage également cette inquiétude, affirmant que le contexte actuel n’est pas favorable à des élections libres, ce qui soulève des doutes sur la transparence du processus. Vous les entendre en début de ce journal.
- Et puis, l’Union européenne prolonge d’une année supplémentaire les sanctions ciblées contre le Burundi, une décision officialisée ce mardi 22 octobre, qui sera en vigueur jusqu’au 31 octobre 2025. L’objectif reste clair pour l’Union européenne : encourager un dialogue inclusif afin de restaurer la stabilité démocratique dans le pays.
- En fin, les agriculteurs des communes reculées de Makamba et Rutana sont en pleine grogne. Après plusieurs jours sans recevoir les intrants agricoles nécessaires, ils se voient contraints de parcourir de longues distances jusqu’aux chefs-lieux de leurs provinces. Ils réclament la disponibilité rapide de ces intrants dans leurs localités pour éviter des pertes considérables.
Voilà pour le sommaire de ce journal, merci d’avoir choisi ce rendez vous d’information.
Bienvenue encore une fois dans ce journal, tous les Burundais en âge de voter sont appelés à aller massivement se faire inscrire pour les élections de 2025, sans avoir peur de quoi que ce soit. Cet appel est lancé par le chef de l’État Évariste Ndayishimiye, hier sur sa colline natale de Musama, dans la commune de Giheta de la province de Gitega où il était allé se faire inscrire. Il a indiqué que voter est un droit mais aussi un devoir civique. Écoutez.
ELT :
L’Association des Jeunes pour la Non-Violence Active (AJNA) trouve que l’environnement sécuritaire pour ces élections n’est pas du tout rassurant. Elle cite notamment comme exemples les cas de criminalité, d’enlèvements et de persécutions dont sont victimes certains militants des partis de l’opposition. L’AJNA constate aussi un non-respect de certains principes de la loi électorale. On écoute Jean Nduwimana, président de cette association.
Même son de cloche pour l’initiative citoyenne « Rassemblement des Patriotes pour l’Instauration de la Démocratie et d’un État de droit au Burundi » (RAPIDE SERUKA). Pour cette initiative, il est déplorable que le président de la République invite les Burundais à l’accompagner pour voter bientôt pour des dirigeants qui, selon elle, sont caractérisés depuis 2005 par différentes violations des droits humains, de la corruption et des détournements qui perdurent jusqu’à aujourd’hui. Pour Vincent Nyandwi porte-parole de l’initiative RAPIDE SERUKA, le contexte actuel n’est pas favorable à des élections libres et transparentes. Suivez.
Dans ce même contexte électoral, les agents recenseurs qui ont enregistré les électeurs pour la prochaine période électorale dans la province de Muyinga expriment leur mécontentement. Ils affirment avoir passé deux mois sans recevoir leur rémunération, alors que leurs collègues des autres provinces ont déjà été payés. Le Bureau Central du Recensement, qui dit être au courant de la situation, affirme qu’un travail de correction des erreurs est en cours et que les agents seront payés une fois ce travail terminé. Plus de détails avec Audace Nimbona.
Dans la suite de ce journal, le Conseil de l’Union européenne a décidé ce 21 octobre 2024 de prolonger d’une année supplémentaire les sanctions ciblées contre le Burundi. Cette décision, publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 22 octobre, étend les mesures jusqu’au 31 octobre 2025. Les précisions avec Jean Marie Ndabashinze.
Merci Jean Marie Ndabashinze.
Dernier dossier de ce journal. C’est la grogne au sein des agriculteurs des communes éloignées des chefs-lieux des provinces de Makamba et Rutana. En cause, ils viennent de passer plusieurs jours sans percevoir d’intrants agricoles et doivent parcourir de longues distances jusqu’aux chefs-lieux des provinces. Ils demandent que ces intrants soient disponibles pour ne pas perdre la saison culturale. Les détails avec Eddy Claude Nininahazwe.
Merci également Eddy Claude Nininahazwe. C’est sur ton reportage que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et à la prochaine.