I. Un corps sans vie d’un certain Grégoire MURYANGURARYANA âgé de 65 ans, a été découvert très tôt le matin de ce mercredi devant l’entrée de son domicile se trouvant sur colline Kirehe, commune Buhinyuza, de la province de Muyinga. Le mobile de l’assassinat serait lié aux mauvaises relations dans le couple depuis un certain temps, selon le témoignage fourni à la radio Inzamba. La même source précise que le défunt avait passé quelques heures au cabaret ce mardi, mais il n’a pas pu arriver chez lui. La police a arrêté les membres de la famille du défunt ; son épouse et ses 3 enfants pour des raisons d’enquêtes.
II. Six personnes parmi lesquelles un démobilisé ex-FAB ont été appréhendées dans l’après-midi de ce mardi par la police et les éléments du SNR, sur la colline Zingi-Nyaruyaga de la zone Ruteme, en Commune Bugarama de la province Rumonge. Ils sont accusés de collaborer avec les groupes rebelles. Des accusations que leurs proches rejettent en bloc ; ils disent qu’ils sont poursuivis pour de simples soupçons. Ces familles s’inquiètent pour la sécurité des leurs ; ils ne connaissent pas encore leur lieu de détention.
III. Agathon Rwasa déplore la persécution permanente dont sont victimes les membres de son parti CNL. C’est au moment où plusieurs d’entre eux sont arrêtés et emprisonnés, accusés de collaborer avec les combattants du RED TABARA ou de tenir des réunions informelles. Pour Agathon Rwasa, le mouvement RED TABARA est différent du parti CNL, il ne faut donc pas que ses membres en soient victimes. Par ailleurs, Agathon Rwasa regrette qu’au Burundi, la loi est bafouée pour le seul bénéfice du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
IV. Le Burundi devrait toujours avoir besoin d’un mécanisme des Nations Unies, pour le monitoring des violations des droits de l’homme. C’est le souhait des organisations internationales des droits humains, exprimé ce mercredi lors de la 45ème session du conseil des droits de l’homme à l’ONU. S’agissant de certains pays qui soutiennent le gouvernement du Burundi dans son refus d’avoir cette commission d’enquête sur le Burundi ; ces pays se cachent derrière les mobiles politiques qui ne tiennent pas comptent des conditions des droits de l’homme.
V. La Commission Vérité Réconciliation devrait approcher toutes les couches de la population pour avoir les versions possibles des massacres, qui ont emporté les Burundais des provinces du sud du pays en 1972. C’est un souhait de l’une des victimes de ces tueries. La commission CVR a récemment annoncé qu’elle compte consulter certains administratifs encore en vie des localités touchées, pour s’exprimer sur les faits.
VI. Grogne des transporteurs rémunérés de personnes à Moto en province Muyinga, contre leur représentant dans l’association AMOTABU. Ces motards accusent le nommé JUMA, leur représentant, de prendre des décisions non consensuelles et le détournement de leurs cotisations, a confié à la radio Inzamba certains membres de l’AMOTABU à Muyinga. Ces derniers dénoncent la contribution par jour de 500 Francs chacun et un montant de 2000 Francs, qu’ils payent mensuellement. Des contributions dont ils ignorent la destination. Selon la même source, chaque nouveau adhérant dans ce secteur de transport doit impérativement s’acquitter d’un montant de 250.000 comme frais d’adhésion. Ces transporteurs à moto révèlent en outre le forcing qui leur a été imposé par l’administration en 2019, pour accepter Juma comme président de l’association. Ils demandent aux autorités administratives de les aider dans la mise en place de nouveaux organes issus d’élections, afin de couper court à cette manœuvre de gestion frauduleuse, selon les membres de l’AMOTABU à Muyinga. Nous avons cherché la réaction du président de cette association, il était injoignable au Téléphone.
VII. La Coalition Burundaise des Défenseurs des droits de l’homme des Personnes Vivant dans des Camps des Réfugiés CBDH VICAR, s’insurge contre les enlèvements que subissent les réfugiés burundais en exile en Tanzanie. C’est après que 11 familles ont été enlevées au camp de Nyarugusu, et jusqu’à présent personne ne sait où ces réfugiés seraient transférés. La CBDH VICAR demande à la communauté internationale de prendre des mesures contre la Tanzanie, qui continue de violer les droits des réfugiés et au HCR de reconnaître qu’il a la mission de les protéger. Léopold Sharangabo, il est le vice-président de la coalition.
VIII. Les 4 journalistes du groupe de presse iwacu sont incarcérés depuis 338 Jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza et doivent purger une peine de 2ans et demi de prison et payer une amende d’un million de FBU chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demander qu’ils soient libérés sans condition.