I. Le président burundais Evariste Ndayishimiye sollicite l’intervention des nations unies pour éradiquer les mouvements qualifiés de terroristes qui s’infiltrent dans la sous-région. Il s’exprimait hier jeudi au cours de l’assemblée générale de l’ONU qui s’est tenue à New York, depuis le début de cette semaine. Ndayishimiye fait également part de sa préoccupation face à la mise en application de l’accord de Nairobi pour la sécurité de l’Est de la RDC. Extrait de son discours.
II. Pendant ce temps, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi présentait son rapport au cours de la 51ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui se tient à Genève. Selon Fortuné Gaétan Zongo, la situation des droits de l’homme n’a pas changé malgré les engagements et les mesures prises par le gouvernement burundais. Il déplore les discours de haine qui continuent, de la part des responsables du parti au pouvoir le CNDD-FDD. Gaétan Zongo estime que le conseil des droits de l’homme de l’ONU devrait donc maintenir la surveillance internationale de la situation des droits humains au Burundi.
III. Les organisations de la société civile burundaise, présentes à Genève, disent avoir apprécié le contenu de ce rapport. Me Armel Niyongere président de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, ACAT-Burundi, estime que la poursuite des violations des droits de l’homme au Burundi nécessite le renouvellement du mandat du rapporteur spécial et invite le gouvernement burundais à coopérer pleinement avec lui. A préciser que le vote pour le renouvellement ou non du mandat de Rapporteur Spécial aura lieu le 07 octobre 2022 à la fin de la 51ème session du Conseil des droits de l’homme.
IV. Environ 25 hectares de cultures ont été détruits dans les communes de Matongo et Butaganzwa, en province Kayanza. C’est suite à une pluie orageuse qui s’est abattue sur ces localités dans l’après-midi de ce jeudi. Les victimes de ces intempéries redoutent la famine dans les jours à venir. Elles demandent aux bienfaiteurs de leur venir en aide en leur donnant d’autres semences.
V. Ils crient au non-respect des termes de l’accord entre eux et la société chinoise qui construit le barrage hydroélectrique de Ruzibazi. Ils, ce sont des habitants des communes Muhuta, Kabezi, Bugarama dans les provinces Bujumbura et Rumonge. Ils sont propriétaires des terrains situés sous un réseau électrique qui part de ce barrage et qui est géré par cette société chinoise. Cette dernière est accusée d’avoir dépassé la limite de la surface indemnisée lors de l’implantation des poteaux électriques. Ce qui est à l’origine d’une grogne des propriétaires de ces terrains.
VI. Grogne des étudiants de l’Université des lacs de la province Kirundo. A l’origine de ce mécontentement, l’obligation de payer 50 mille francs burundais comme frais de stage. Selon les étudiants, cette somme exigée par le directeur administratif et financier n’est pas reconnue par le ministère.
VII. Réouverture des marchés de bétail dans toutes les provinces depuis hier jeudi. Annonce faite par la commission nationale chargée du suivi de l’évolution de la fièvre de la vallée de Rift. Cependant, le ministre en charge de l’élevage et vice-président de cette commission fait savoir que la campagne de vaccination du bétail en cours dans tout le pays se poursuit pour éradiquer cette maladie. Dr Sanctus Niragira précise que la maladie a tué 472 vaches sur 1051 vaches qui en soufraient. Et sur 669 chèvres et moutons contaminés, 269 sont morts.