Edition quotidienne

Journal du 24 août 2021

Publié le 24 août 2021 par Rédaction
I. Le secteur de la justice est gangréné par la corruption. C’est le constat du Président de la République. D’un ton de regret, Evariste  Ndayishimiye  accuse  les  magistrats de ne pas remplir   correctement  leur mission, ce qui ternit l’image de la justice burundaise.  Le numéro un burundais s’exprimait ce mardi lors d’une rencontre avec les magistrats.
II. Evariste Ndayishimiye ne devrait pas verser des larmes de crocodile en disant que les magistrats travaillent mal car son gouvernement en est responsable. Réaction de Maître Vital Nshimirimana, ancien président du syndicat des magistrats du Burundi aux propos du chef de l’Etat.
III. De son côté, Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la République en même temps président de la coalition d’opposition CFOR Arusha, conseille au président de la République Evariste Ndayishimiye de prendre des décisions d’homme d’Etat, s’il veut être un homme d’Etat. Et cela a un coût. Il faut dépolitiser les institutions de l’Etat, sans laisser derrière la séparation des pouvoirs.
IV. Découverte du corps sans vie d’une jeune femme hier dans la zone Kiremba dans la commune Gasorwe. Selon des informations en provenance de la localité de Gasuru, ce cadavre était pendu à un arbre tout près de chez elle. C’est le 4e cadavre découvert à Muyinga en l’espace de 24 jours. Le mari de la victime a été interpellé pour des raisons d’enquête.
V. Les parents devraient être sensibilisés aux conséquences néfastes sur la vie de leurs enfants avant de les confier aux trafiquants d’êtres humains. Conseil donné  par  le forum pour le  renforcement de la société civile.  Dimanche dernier, un homme a été pris en flagrant délit de trafic d’enfants avec l’aval de leurs parents. Le FORSC demande par ailleurs aux  pouvoirs publics de redoubler d’ardeur pour combattre le trafic humain qui mine aujourd’hui la société burundaise. Ernest Nkurunzinza,  secrétaire exécutif du FORSC, s’exprime à ce propos.
VI. Les libertés publiques sont les indicateurs d’un Etat de droit. Elles sont cependant violées au Burundi avec la complicité des autorités. Dans un premier numéro du bulletin trimestriel de la coalition Burundaise des défenseurs des droits de l’homme publié ce Mardi, les imbonerakure, jeunes affiliés au parti au pouvoir CNDD-FDD et d’autres agents de l’Etat sont utilisés pour torpiller le travail des journalistes et des associations des défenseurs des droits humains au Burundi. La CBDDH demande aux autorités burundaises de garantir un Etat de droit. Eulalie Nibizi, Directrice exécutive de cette coalition.
VII. Les élèves inscrits dans les écoles à régime d’internat seront testés  au Covid-19 avant la prochaine rentrée scolaire. Annonce faite ce mardi après une réunion du comité de gestion du Covid-19. Secrétaire permanent du ministre de la santé publique Nzorironkankuze Jean-Baptiste.
VIII. Grogne chez les habitants de la ville de Rumonge. Les déchets ménagers trainent partout. Une association qui s’était engagée d’enlever ces immondices avait collecté de l’argent pour ce travail mais cela fait trois semaines que rien n’a été fait. Ces habitants sont indignés et s’inquiètent surtout pour leur santé.

Sur le même sujet