Edition quotidienne

Journal du 24 déc 2020

Publié le 24 décembre 2020 par Rédaction
I. Trois habitants de Busangana dans la commune Bukeye de la province de Muramvya, sont en garde à vue depuis le soir de ce mercredi. Ils sont accusés d’être impliqués dans le meurtre d’un homme retrouvé mort hier mercredi. Il était porté disparu depuis août dernier.
II. La profanation du mémorial de Kw’Ibubu et celui de Gatumba ne va pas empêcher la justice nationale ou internationale de poursuivre les auteurs des crimes commis dans le passé.  Déclaration de Charles Nditije, président du parti UPRONA de l’opposition. Le monument de Kw’Ibubu a été érigé en mémoire des 150 élèves du lycée Kibimba brulés vifs le 21 octobre 1993. Au site de Gatumba reposent les restes de plus de 160 réfugiés congolais Banyamulenge massacrés le 13 août 2014. Pour Charles Nditije, ces deux sites constituent des preuves tangibles de ces crimes, et cela dérange le pouvoir en place.
III. La Grogne monte chez les transporteurs des personnes et des biens qui empruntent la nationale 3, route Bujumbura Rumonge. Ces transporteurs disent qu’ils payent en dehors de la loi, de l’argent sur des barrières installées sur cette voie routière. Ces derniers jours, les barrières ont été multipliées dans la commune de Kabezi dans la province de Bujumbura.
IV. Le mouvement des filles et femmes pour la paix et la sécurité au Burundi déplore la décision prise par le chef de colline Nkayamba en province Rumonge, qui interdit aux filles de quitter leurs domiciles à partir de 18 heures afin dit-il, de les protéger contre les grossesses non désirées. Liliane Igiraneza juriste et membre de ce mouvement trouve illégale cette mesure et demande qu’elle soit annulée.
V. Impact de la pandémie de Covid-19 sur les réfugiés burundais de Huye au Sud du Rwanda. Ceux qui avaient investis dans les bars et restaurants ont été obligés d’arrêter leurs activités et ne savent plus à quel saint se vouer.  Le représentant des réfugiés à Huye conseille les réfugiés qui ont les moyens, de penser à d’autres activités comme l’agriculture et l’élevage.
VI. La fête de Noël arrive au moment où les réfugiés burundais du Camp de Mahama vivent dans la pauvreté causée par le Covid19. Mais ils avouent qu’ils vont se débrouiller pour satisfaire leurs enfants et célébrer la naissance du Christ dans la joie.

Sur le même sujet