I. C’est une question taboue qu’il ne faut pas aborder à l’assemblée nationale. Il s’agit là des fonds qui rentrent dans les caisses de l’Etat, en provenance des missions de maintien de la paix en Somalie et en Centrafrique dans lesquelles le Burundi participe. Lors des questions orales à l’hémicycle ce lundi sur le recouvrement du budget de l’Etat, le ministre des Finances n’a pas voulu répondre aux députés qui ont posé cette question.
II. Les dossiers relatifs aux crimes commis au Burundi depuis 2015 pourraient de nouveau être traités d’ici peu. Révélations faites par les avocats des familles des victimes de ces crimes après un entretien ce mardi avec les membres du procureur de la Cour pénale internationale de la Haye en Hollande. Les victimes et leurs familles peuvent donc être rassurées, les crimes dont elles ont été victimes ne resteront pas impunis, selon Maître Alain Detheux, un des avocats des familles des victimes de la crise de 2015.
III. Le député Olivier Suguru est le nouveau président de la Chambre confédérale de l’industrie et du commerce. Elu ce mardi, il s’était présenté comme candidat unique, après l’éviction de la candidature de Ginette Karirekinyana par le conseil de surveillance de la CFCIB. Ginette Karirekinyana, ancienne vice-présidente de la Chambre, s’était opposée à la candidature d’Olivier Suguru, l’accusant de conflits d’intérêts. Un nouveau comité a été mis en placé. Il est composé de cinq personnes, tous des hommes.
IV. La circulation et la commercialisation des vaches, chèvres et moutons sont interdites à Muyinga. Ainsi en a décidé la direction provinciale de l’élevage, l’agriculture, et l’environnement. Cette interdiction s’inscrit dans la logique de vouloir limiter la contagion d’une maladie qui a attaqué ce bétail pour faire des études sur la maladie et arrêter des mesures de riposte. La province Muyinga rejoint d’autres provinces qui avaient déjà pris la même mesure.
V. Expropriation des nouveaux propriétaires des stands au marché de Nyaburumba au chef-lieu de la province Makamba. Une mesure de l’administration contestée par les commerçants qui disent qu’ils étaient en train de parachever la construction des stands. Le marché de construction de ces stands a été attribué à la société MITRACOM qui a fixé à son tour, en connivence avec le parti CNDD-FDD, ses propres frais de construction, que les commerçants qualifient d’exorbitants. Les acquéreurs sont sommés de s’acquitter de ce nouveau montant. Au cas contraire de remettre les stands.
VI. Grogne au sein des habitants du chef-lieu de la province Rumonge. Pour cause, malgré la disponibilité du carburant, le prix du ticket de transport n’a pas été revu à la baisse. Ils demandent à l’administration de prendre en mains cette affaire.
VII. Ce n’est pas facile d’accueillir un match sur un stade d’un autre pays. C’est l’inquiétude du président de la fédération de football du Burundi, Alexandre Muyenge. Dans un point de presse qu’il a animé ce lundi, il a dit que la fédération se prépare pour participer dans la phase des éliminatoires de la CAN 2023 qui va se dérouler en Côte d’Ivoire. Il a reconnu que son organisation aura de sérieux problèmes financiers quand il s’agira d’accueillir des matchs sur les stades des autres pays. Vous saurez que le Burundi va livrer son 1er match contre la Namibie le 4 juin de cette année. Le 8, donc quatre jours après, il va accueillir le Cameroun, le match va se jouer à Dar es salam en Tanzanie. Signalons qu’aucun stade du Burundi ne remplit aujourd’hui les normes internationales exigées par la CAF la confédération africaine de football.