I. Le personnel de l’hôpital de Rumonge est en discorde avec la direction de cette institution sanitaire. Ils accusent le directeur d’un détournement de 79 millions de francs burundais. Selon eux, l’argent a été retiré du compte de l’hôpital dans la clandestinité. Le personnel parle en outre d’une mauvaise gestion des ressources de cet hôpital. Ils demandent au ministre de la Santé d’exiger la restitution de cette somme sur le compte de l’hôpital.
II. Les médicaments contre le diabète et l’hypertension artérielle pour les adultes seront désormais gratuits. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Sylvie Nzeyimana, dans une correspondance qu’elle a adressée aux différents chefs des districts sanitaires. C’est la satisfaction chez les personnes souffrant de ces pathologies.
III. Nous sommes le 24 mars, et c’est la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Au Burundi, cette journée sera célébrée au mois d’avril à une date qui n’a pas encore été précisée. Selon la ministre de la Santé, docteur Sylvie Nzeyimana, plus de 7 mille cas de tuberculose ont été enregistrés pour l’année 2020 au Burundi. Elle ajoute que les défis liés à la propagation de cette maladie sont dus à l’insuffisance de logistique pour le monitoring et de matériels modernes pour le diagnostic.
IV. L’impunité au Burundi est la cause de la persistance de violations des droits humains. Me Armel Niyongere, président de l’association Chrétienne pour l’abolition de la torture, ACAT-Burundi, le dit à l‘occasion de la journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui est de la violation des droits humains et pour la dignité des victimes, célébrée le 24 mars. Pour Me Armel Niyongere, cette date interpelle les défenseurs des droits humains à rester combattifs dans le but d’aider les victimes à avoir la justice et recouvrer leur dignité. Cette journée a été proclamée par l’assemblée générale des nations-unies le 21 décembre 2010.
V. Un don de carburant d’une valeur de 400 millions de YEN soit 3,4 millions de dollars vient d’être accordé au gouvernement du Burundi par le Japon. Le Ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale, Albert Shingiro, indique que ce don sera vendu pour pouvoir financer les projets du gouvernement. L’ambassadeur du Japon Imaï Masahiro au Burundi a quant à lui indiqué que ce don s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre le Burundi et le Japon qui date de 60 ans.
VI. La ligue Iteka s’insurge contre la violation de la Constitution et du code foncier qui garantissent le droit de propriété aux citoyens burundais. Dans une déclaration sortie par la ligue Iteka, elle craint également une menace environnementale face à l’annonce du président de la République de voir les eucalyptus et les agrostis rasés sur les collines du pays, surtout dans la région naturelle du Bututsi. Anschaire Nikoyagize, il est président de la ligue Iteka.
VII. La population burundaise doit bien faire une collecte sélective des déchets, afin de les transformer en produits qui génèrent des revenus. C’est un appel du ministère de l’Environnement lancé au cours d’un atelier d’échanges sur le recyclage des déchets dégradables. Félicien Nyorobeka, le directeur général de l’environnement, demande à ceux qui font le recyclage de le faire en synergie pour permettre au partenaire en développement de les retrouver ensemble.
VIII. De son côté, le bureau de l’Union Européenne au Burundi, partenaire principal dans ce projet, indique qu’il y aura également des actions préventives, notamment la sensibilisation des populations sur le changement de comportement, en ne jetant pas les ordures n’importe où.