Edition quotidienne

Journal du 24 nov 2020

Publié le 24 novembre 2020 par Rédaction
I. Deux petits enfants issus d’une même famille, âgés respectivement de 2 et 7 ans, sont morts foudroyés mardi après midi, sur la colline Buvumbi, commune Butihinda, en province Muyinga, au cours d’une forte pluie mêlée de vent violent, tombée à partir de 12 heures, selon une source sur place. Trois chèvres appartennant au grand père des 2 petites filles, ont été également emportées par cet aléa, indique la même source. Une partie de l’école fondementale de Gatwenzi et trois maisons sur la colline Rushombo de la même commune ont perdu la toiture, précise-t-on.
II. Deux jeunes  gens, résidents de la colline Gatovu, en zone Munagano, commune et province Muyinga, sont morts lundi matin dans un éboulement d’une  tranchée où ils extraient de l’or illégalement, sur la colline Buhurana de la même zone, selon des informations recueillies sur place. Nkengurukiyuburundi, 22 ans et Richard Ndayisenga, 27 ans, sont morts asphyxiés après être ensevelis dans une tranchée à la suite d’un éboulement, précise- t-on. La modicité des moyens utilisés pour les secourir n’a pas permis de les  sortir indemnes, regrette-t-on. Depuis le début de l’année, plus de 10 orpailleurs  sont déjà  morts dans différents lieux où on exploite artisanalement de l’or de manière illégale, indique une source digne de foi.
III. Dieudonné Nsengiyumva, surnommé Rwembe, ancien responsable des imbonerakure dans la commune Nyabihanga aujourd’hui en détention dans la prison de Muramvya, bénéficierait d’un privilège de sortie les weekends. Weekend dernier, il aurait intimidé les témoins et la famille de feu Richard Havyarimana, responsable du parti CNL sur la colline Mbogora, tué après enlèvement par cet imbonerakure lors de la dernière campagne électorale.
IV. Ce 25 novembre, débute la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Au Burundi, la vulgarisation de la loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes sera l’une des activités qui marqueront la campagne de cette année . La vulgarisation  visera les leaders communautaires, selon la Ministre en charge de la solidarité nationale et du genre Imelde SABUSHIMIKE, dans une déclaration sortie ce mardi. Vous saurez que le lancement officiel de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes aura lieu ce vendredi au chef lieu de la province Muramvya.
V. Une peine de 3 mois d’emprisonnement  ou à défaut de cela, il lui faudra payer 100.000 frs d’amende, c’est le jugement prononcé ce lundi par le tribunal grande instance de Kayanza, à l’endroit d’une personne accusée d’avoir abattu vendredi de la semaine passée, un chien qu’il domestiquait, avec l’objectif de  consommer sa chair.
VI. Pierre Buyoya n’est plus le représentant de l’Union Africaine au Mali et au Sahel, il a présenté sa démission il y a deux semaines. Selon une source de l’Union Africaine, l’ancien président aurait démissionné pour ne pas entâcher l’image de l’Union Africaine dont le Burundi est membre. Cette démission intervient après sa condamnation à une peine à perpétuité  par la cour suprême du Burundi, avec une dizaine de ses proches. Le procès concerne l’assassinat de feu président Melchior Ndadaye en 1993.
VII. Des réfugiés burundais vivant dans la ville de Nyamata du district de Bugesera au Rwanda, n’ont pas encore eu des documents d’identité. Certains d’entre eux n’ont même pas encore été enregistrés depuis plus de deux ans. Selon ces personnes, cela constitue un obstacle quand il s’agit de chercher du travail.  De son côté, la représentation du HCR au Rwanda explique que la délivrance de ces documents prend du temps et qu’une opération de vérification est en cours pour s’assurer de la présence des personnes déjà enregistrées, sur le sol rwandais.
VIII. Certains des réfugiés burundais se trouvant à Mulongwe en RDC qui souffrent des maladies chroniques, font face à des problèmes d’accès aux soins et aux besoins vitaux comme la nourriture. L’ONG CBDH-VICAR qui défend les droits des réfugiés indique qu’en général les réfugiés burundais en RDC connaissent des ruptures de ration et de façon répétitive. Léopold Sharangabo, vice-président de cette organisation, exhorte le HCR de tout faire pour assister ces réfugiés, en particulier ceux qui souffrent des maladies chroniques.

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