Cela fait 3 jours que les 4 journalistes du journal Iwacu et leur chauffeur sont incarcérés au cachot de police à Bubanza. Le porte-parole adjoint de la police, Moïse Nkurunziza indique qu’il ne connaît pas encore le motif de leur arrestation. Mais il précise que cela relève du secret d’instruction dans les enquêtes en cours au niveau de la police judiciaire. Il s’exprimait au cours d’un point de presse ce jeudi.
On retrouve Fabien Banciryanino, le député qui s’est entretenu avec ces journalistes du groupe de presse Iwacu détenus au cachot du commissariat de police à Bubanza. Il fait remarquer qu’ils ont été injustement arrêtés et demande qu’ils soient libérés.
Même son de cloche du côté de Reporters sans Frontière qui condamne l’arrestation des journalistes du journal Iwacu. Dans une déclaration sortie ce jeudi, RSF indique que ces journalistes ont été arrêtés alors qu’ils étaient en train de recueillir des témoignages d’habitants qui fuyaient les combats. Selon l’organisation, les autorités burundaises voudraient que les affrontements entre les rebelles et l’armée passent sous silence. RSF exige leur libération sans conditions et que leur matériel confisqué par les services de renseignements leur soit remis.
Le président du sénat burundais persiste et signe. Révérien NDIKURIYO continue à encourager son auditoire à tuer les opposants qui menacent la sécurité. Révérien NDIKURIYO vient de réaffirmer les propos qu’il avait tenus le mois dernier à MARANGARA dans la province de NGOZI.
Les propos du Président du sénat Révérien Ndikuriyo qui incitent la population à la justice populaire sont choquants. C’est le sentiment de Me Armel Niyongere, un des avocats qui défendent les familles victimes de crimes commis depuis 2015. Selon lui, ces propos constituent des éléments de preuves qui montrent que les autorités sont impliquées dans les crimes. Il affirme que ces preuves seront envoyées à la Cour Pénale Internationale.
Le corps sans vie d’un enfant a été retrouvé au chef-lieu de la province Makamba dans la soirée de ce mercredi. Les parents de l’enfant disent qu’il avait disparu. Ils demandent des enquêtes.
La police accompagnée par de jeunes Imbonerakure a opéré tôt ce matin une fouille perquisition sur la colline Bwoga dans la ville de Gitega. Cette fouille perquisition visait uniquement les ménages des membres du parti Cnl. Le chef de cellule du parti CNL a été arrêté dans cette fouille.