I. Une décision de justice qui fait grincer des dents. Il s’agit du jugement rendu le 15 août dernier dans le procès de deux infirmiers accusés de complicité d’avortement et mauvais traitements de corps sans vie. Les habitants de Makamba dénoncent des actes de corruption dans cette affaire. Ils font remarquer que non seulement l’une des charges a été abandonnée, mais aussi que le procès a été programmé pendant les vacances judiciaires.
II. Sept personnes dont trois femmes ont été condamnées dans l’après-midi de ce mercredi par le tribunal de grande instance de Kayanza, à une peine d’emprisonnement allant de cinq à dix ans, et au paiement de cinq à 10 millions francs d’amende. Ces personnes sont poursuivies pour tentative de fraude de minerais de type colombo-tantalite.
III. La question de manque des vivres dans les prisons est conséquente des pléthores liées aux emprisonnements abusifs. Selon les chiffres fournis par l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des détenus (APRODH), plus de 12 500 détenus sont répartis dans les prisons du Burundi alors qu’elles n’ont qu’une capacité d’accueil de 4200 détenus. Cela veut dire que la ration prévue pour ces 4200 est partagée par les 12 500. Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’APRODH, propose le désengorgement des prisons en libérant ceux qui ont purgé leur peine, ceux qui n’ont pas de dossiers et les prisonniers d’opinion. C’est dans le cadre du magazine Défis de chez nous, produit en synergie des médias radio Inzamba Agateka Kawe, RPA et la Télé Renaissance.
IV. Le représentant du HCR en Tanzanie demande à l’Etat tanzanien d’alléger les sanctions prises à l’endroit de plus de 200 réfugiés burundais incarcérés dans différentes prisons de la province Kigoma. Demande faite ce mardi lors d’une réunion tenue par le HCR et les représentants des juridictions de la province Kigoma. Ces réfugiés sont pour la plupart accusés de causer l’insécurité, de vol et de mésententes dans les familles.