I. Le projet visant à transformer la ville de Bujumbura, comme d’autres villes de la sous-région d’ici 2040, tel qu’annoncé par le ministre ayant les travaux publics dans ses attributions Dieudonné Dukundane, est pratiquement impossible, selon Faustin Ndikumana, président de l’ONG Locale PARCEM « Parole et Actions pour le réveil des Consciences et l’Évolution des Mentalités ». Pour lui, ce projet de transformation est élaboré de manière improvisée et ne fait pas l’objet d’une étude approfondie. Il conseille au gouvernement de bien mûrir ce bon projet avant de le mettre en application.
II. Les habitants de la commune Mukaza qui se sont entretenus avec la rédaction de la radio Inzamba, parlent aussi d’une mesure parachutée. Ils soutiennent le développement de la commune et du pays mais déplorent qu’il n’y ait pas eu consultation avec toutes les parties concernées. Ils demandent au ministère chargé des infrastructures de revoir cette mesure.
III. La population de la commune Giteranyi en province Muyinga se lamente. Elle dit ne pas comprendre l’échec du projet d’adduction d’eau de plus de 40 km qui allait servir la population des zones Mugano et Masaka dans la même commune. Ce programme financé par la banque mondiale à hauteur de plus d’un milliard de francs burundais était piloté par le projet Local area development project (LADP). Pour la responsabilité de l’échec de ce projet, la population pointe du doigt l’administrateur communal Floride Nduwayezu, qui aurait attribué le marché d’exécution à une personne incompétente dans le domaine.
IV. Les habitants de la province Makamba ne convergent pas sur la suppression ou non des quotas ethniques dans les institutions, quotas ethniques prévus à l’article 289 de la constitution. C’est le constat fait lors de la descente sur terrain de la vice-présidente du sénat Denise Ndadaye, dans cette province de Makamba ce jeudi.
V. Le gouvernement du Burundi devrait comprendre qu’il doit d’abord faire du Burundi un Etat de droit, avant d’appeler la diaspora à venir contribuer au développement. Ce sont là les propos de Pacifique Ndayisaba, représentant des Burundais vivant en Australie. Il s’exprime après l’organisation de la semaine de la Diaspora par le gouvernement du Burundi. Pacifique Ndayisaba estime qu’après avoir franchi cette étape, la diaspora burundaise viendra d’elle-même.